Taille
10 à 40 cm (hauteur).
Diagnose
Plante herbacée vivace à tubercules, assez robuste, les feuilles basales lancéolées étalées, les caulinaires appliquées à la hampe. Inflorescence dense comptant jusqu'à une vingtaine de fleurs de teinte variable. Les tépales externes supérieurs montrent 5 nervures très contrastées et prennent la forme d'un casque. Le labelle est large, plié au milieu et ponctué. Ses lobes latéraux sont violets plus ou moins sombre et contraste avec le reste du labelle.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
Pour les espèces proches, voir fiche
Thymelaea tartonraira.
Anacamptis morio subsp.
longicornu possède un labelle ponctué/maculé de pourpre (labelle blanc chez la subsp.
champagneuxii), un éperon deux fois plus long que le labelle, lequel a des lobes latéraux violet sombre (éperon moins de deux fois le labelle, et lobes latéraux roses à pourpres chez les subsp.
morio et subsp.
picta).
Période d'observationFloraison entre mars à avril.
Biologie - éthologieEspèce hémicryptophyte (herbacée vivace) à tubercules appartenant à l'immense famille des Orchidaceae rassemblant plus 25 000 espèces dans le monde. Ses membres ont des biologies complexes et ont d'étroites relations physiologiques avec des champignons.
Anacamptis morio compte 4 sous-espèces en France : subsp.
morio, subsp.
champagneuxii, subsp.
longicornu, subsp.
picta.
Anacamptis morio subsp.
longicornu est une espèce hermaphrodite, entomogame et anémochore.
Biogéographie et écologieSous-espèce ouest-méditerranéenne : Espagnes, Maghreb et grandes Iles méditerranéennes.
Anacamptis morio subsp.
longicornu est une espèce des pelouses basiphiles ou acidiclines, garrigues, maquis et boisements clairs à basse altitude de la Corse.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.
Simon CONTANT(Botaniste-Phytosociologue),
2022