Espèce

cd_nom

Fiche descriptive

Description

La Tortue olivâtre mesure 50 à 75 cm et pèse jusqu’à 70 kg. La dossière est gris/vert olive et le plastron est blanc jaunâtre. La carapace est légèrement en forme de cœur au contour circulaire composée de 5 à 9 plaques latérales et jusqu’à 9 plaques vertébrales (la plaque nucale touche les premières plaques latérales). La tête est étroite et petite avec 2 paires d’écailles préfrontales. Les nageoires ont une griffe et les pattes en ont 2. La carapace des juvéniles a 5 crêtes longitudinales (3 sur la dossière et 2 sur le plastron), les plaques sont légèrement imbriquées. Les jeunes mesurent 25 mm de long pour 15-20 g.

Détermination et espèces proches

L. olivacea est moyennement difficile à reconnaître car elle peut se confondre avec la Tortue de Kemp qui a une carapace quasi-circulaire et est très rare au sud du parallèle 16°N, tandis que la tortue olivâtre a des écailles latérales plus nombreuses, une carapace très arrondie, bossue et est très rare au nord du parallèle 13°N.

Biologie-éthologie

L’espérance de vie de L. olivacea est inconnue. Elle atteint sa maturité sexuelle lorsque la carapace fait environ 60 cm (10 et 18 ans). Elle est carnivore (mollusques, poissons, crustacés). La reproduction s’effectue pendant les saisons chaudes (printemps-été). Les pontes se font en journée et parfois collectivement ce qui conduit à des rassemblements (milliers de femelles), nommés ‘‘arribadas’’. La tortue olivâtre fait 1 à 3 pontes de 100 à 120 œufs par saison de reproduction (espacées de 14 à 28 jours) ; tous les 1 à 3 ans. Les œufs pèsent 40 g, le temps d’incubation est de 50 à 60 jours. L’espèce est migratrice. Elle est pélagique des eaux tropicales et vit au large des côtes. Les juvéniles restent probablement plusieurs années en haute mer en se nourrissant de planctons, tuniciers et petites méduses.

Biogéographie et écologie

Présente dans l’ensemble des océans tropicaux. On peut donc la trouver dans tous les espaces maritimes tropicaux (Antilles, Réunion, TAAF îles éparses, Guyane, île de Clipperton, Nouvelle-Calédonie et parfois à Mayotte et en Polynésie française).

Bibliographie

Abreu-Grobois, A. & Plotkin, P. (IUCN SSC Marine Turtle Specialist Group). 2008. L. olivacea. The IUCN Red List of Threatened Species 2008: e.T11534A3292503. 07/26/2017. http://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2008.RLTS.T11534A3292503.en.
Arkive. 07/26/2017. http://www.arkive.org/olive-ridley-turtle/lepidochelys-olivacea/
Baraud L., 2020. Les espèces marines protégées en France – Identification et régime juridique. Collection Guides et protocoles. OFB. 308 p: 166 -167.
GTMF. 2021. http://gtmf.mnhn.fr/wp-content/uploads/sites/13/2015/08/415ad94e97d6d7bb77546ef083c97c5c.pdf.
Herbst, P. 1999. L. olivacea, Animal Diversity Web. 07/26/2017. http://animaldiversity.org/accounts/Lepidochelys_olivacea/
INPN. 07/26/2017. https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/77360
iucn-mtsg.org. 07/26/2017. https://iucn-mtsg.org/about-turtles/species/olive-ridley/.

A. Souquière(UMS 2006 Patrimoine Naturel (OFB / CNRS / MNHN)), 2021

Domaines et territoires