Espèce

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Fiche descriptive

Taille

Taille maximale : mâle 56 cm, femelle 80 cm.

Diagnose

Museau carré, 2 rangées d’écailles entre l’œil et la bouche, pupilles verticales, œil rouge/orangé, 3 grosses écailles sur la tête (1 frontale et 2 pariétales), queue brusquement rétrécie, zigzag sur le dos. Dimorphisme sexuel marqué : mâles généralement gris-brun clair avec un zigzag noir, les femelles brunes avec un zigzag marron.

Détermination

Moyennement difficile.

Espèces proches

Vipera ursinii, Vipera seoanei, Vipera aspis. Natrix maura : Couleuvre vipérine : 1 rangée d'écaille entre l'œil et la bouche, pupilles rondes, 9 plaques céphaliques, queue longue et effilée.

Période d’observation 

Mars à octobre, pic d'observation au printemps.

Biologie-éthologie

Maturité sexuelle entre 3 et 4 ans. Accouplements au printemps, les mâles combattent en s’enroulant et se redressant, pour abaisser la tête de l’autre tel un combat de judo. Le vainqueur fécondera la femelle et le vaincu suivra. Espèce vivipare, la femelle met au monde entre la fin août et mi-octobre entre 5 et 15 vipéreaux complètement formés dans une membrane transparente qu'ils déchirent. Durant la fin de la gestation, la femelle ne s’alimente plus, elle occupe un territoire de quelques mètres carrés et s’expose en ruban, aplatie au maximum, pour une meilleure thermorégulation. Cette espèce chasse à l'affut de petits mammifères, oiseaux, lézards. La proie est envenimée par morsure, relâchée ou non et retrouvée grâce à l’odeur ; elle est généralement avalée par la tête. Prédateurs : oiseaux de proies (Circaète Jean-le-Blanc),  Couleuvre verte et jaune, Blaireau européen, Sanglier et l’Homme.

Biogéographie et écologie

De la Grande Bretagne jusqu'en Sibérie orientale et de la  Finlande  jusqu'en Auvergne.  Ce serpent terrestre détient la plus grande répartition géographique au monde. Marais, tourbières,  Bocage,  milieux forestiers ouverts, lisières de foret, haies, plaine et montagne jusqu'à 1 600 m d'altitude en Auvergne et 1855 m en Haute Savoie.

Serre Collet F. 2020. Dans la peau des serpents de France, édition revue et augmentée. Editions Quae, 160 pages.

Françoise Serre-Collet(PatriNat (OFB - MNHN - CNRS - IRD)), 2024

Fiches descriptives

SORDELLO R. (2012). Synthèse bibliographique sur les traits de vie de la Vipère péliade (Vipera berus (Linnaeus, 1758)) relatifs à ses déplacements et à ses besoins de continuités écologiques. Service du patrimoine naturel du Muséum national d’Histoire naturelle. Paris. 9 pages.

Domaines et territoires