Longueur (T+C) : 4,8-7,0 cm. Longueur avant-bras : 3,71-4,60 cm. Envergure : 24-28 cm. Poids : 8-18 g. Dents (32) : I2/3, C1/1, P1/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 27-30 kHz.
Sa silhouette rappelle celle de la Sérotine commune. Ses oreilles sont courtes avec 5 plis sur le bord postérieur. Les tragus sont courts et arrondis. Les ailes sont larges. Le pelage dorsal est brun sombre, long, ébouriffé et soyeux avec des reflets dorés sur la tête et le haut du dos. Le pelage ventral est brun-jaune. Un collier de poils plus clairs est parfois apparent au niveau du cou et de la nuque. La face, les oreilles et les membranes alaires sont noires. Elle peut se confondre avec la Sérotine commune et la Sérotine bicolore.
Crépusculaire et nocturne, elle se met en chasse à la tombée de la nuit durant 1 à 3 heures puis juste avant l'aurore. A partir de mi-novembre, elle entre en léthargie et hiberne jusqu'à la mi-mars, seule ou avec deux ou trois autres individus dans une même cavité mais isolés les uns des autres. Lors de la mise-bas, des colonies de 10 à 50 femelles se forment parfois en mixité. avec des sérotines communes, murins à moustaches ou pipistrelles pygmées. La femelle donne naissance à un jeune, parfois deux, entre mi-juin et fin juillet. Le développement des jeunes est très rapide : ils sont capables de voler à 3 semaines. Fidèles à leur lieu de naissance, les femelles y reviennent d'une année sur l'autre. La plus vieille Sérotine de Nilsson connue avait presque 22 ans.
Opportuniste, elle se nourrit d'insectes volants mais montre une nette préférence pour les petits Diptères Nématocères. L'essentiel de ces proies mesurent entre 3 et 30 mm. Ses proies secondaires sont de gros Diptères, des Coléoptères, des fourmis… Elle chasse en habitat relativement ouvert, dans des espaces non encombrés, régulièrement au sein des villages autour des éclairages publics alors qu'elle est quasi absente des monocultures.
Espèce boréale, elle vit dans les milieux riches en forêts, de la plaine à la montagne jusqu'à 2000 m. mais est aussi très liée aux villages et aux petits bourgs qu'elle semble affectionner tout particulièrement. En hiver, elle gîte préférentiellement dans les caves, grottes, mines, bunkers et glacières. En été, elle gîte généralement dans divers fissures offertes par les constructions, elle fréquente alors assez rarement les cavités arboricoles.
Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Current distribution in metropolitan France
The map presents a reference distribution layer of the species at the scale of departments and marine sectors. The presence and absence data were established by expertise within a network of partners. This reference distribution is used in the validation process of the SINP data at the INPN level.
Distribution map from the Atlas of Departmental Biodiversity and Marine Sectors program
Certain presence
Corresponds to a report on the basis of at least one observation proved within a period of 10 years (20 years for little-known invertebrates) preceding the year and no presumption of extinction since obtaining the last data nor doubt on reproductive and implemented nature of this population. For migratory species, the presence indicated concerns areas of reproduction.
Probable presence
This status is based on one or more of the following criteria:
search of species incomplete but presence of supportive environments;
ecology of the species consistent with the hypothesis of his presence;
the last reliable sighting is older than 10 years compared to the reference date, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [vertebrates, invertebrates and plants well studied (rhopalocera, grasshoppers, dragonflies ...)] ;
the last reliable observation being older than 20 years, no recent specific research and no presumption of extinction from that date [poorly known taxa: fungus, many invertebrates...].
Probable or certain absence
This point covers the absence, more difficult by nature to demonstrate than presence. This status is based on one or more of the following criteria:
intensive but unsuccessful targeted research;
lack of adequate environments;
unobserved species while its presence is easily detected;
unlikely presence for historical or biogeographical reasons.
This status must be assigned to a department in which the presence of the species is casual.
Absence due to a proven extinction
Particular case of absence due to a proven extinction less than a half century ago (older disappearances are treated as "no probable or definite").
No information
In the state of knowledge, we can not comment on the presence or absence in the current department. This is the default status when not comprised in one of the previous categories or whenever there is doubt.