Espèce

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Fiche descriptive

Taille :

30-45 mm

Diagnose :

Mâles et femelles très différents : la tête du mâle est élargie et ses mandibules ont l'aspect de petits « bois de cerf ». Ces mandibules démesurées lui servent à maintenir la femelle pendant l'accouplement, elles ne sont pas fonctionnelles pour l'alimentation. La femelle n'a que de toutes petites mandibules, et sa tête est de moitié moins large que le premier segment thoracique. Antenne a premier article aussi long que tous les autres réunis, terminées par une massue de trois à six articles en « peigne ».

Facilité d'identification :

Difficile

Confusions possibles :

Pseudolucanus barbarossa (Fabricius, 1801) a récemment été découverte en France. On peut la confondre avec les deux espèces françaises du genre Lucanus : L. tetraodon Thunberg, 1806 et L. cervus (Linnaeus, 1758). La distinction entre ces espèces, plus encore pour les femelles, est délicate (place de l'incisive de la mandibule notamment).

Périodes d'observation :

Larve toute l'année, l'adulte en Juin et juillet, parfois en août.

Biologie/Éthologie :

Espèce liée aux vieux chênes, naturellement forestière. La larve vit sous les vieilles souches en décomposition, majoritairement d'arbres à feuilles caduques. La vie larvaire dure de 2 à 5 ans. La phase nymphale est quant à elle très courte, elle n'excède pas un mois. Les larves sont sujettes au cannibalisme, elles communiquent entre elles grâce à un organe de stridulation disposé sur les pattes.

Biogéographie :

Connue de la frontière espagnole en quelques points des Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques, Val d'Aran).

D'après : Baraud, J. 1992. Faune de France : France et régions limitrophes. 78, Coléoptères Scarabaeoidea d'Europe. Fédération française des sociétés de sciences naturelles. Paris - Société linnéenne de Lyon. Lyon. 856 pp.

A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2016

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