5-50 cm de long.

Plante aquatique vivace (thérophyte), sans racines, avec une tige souple flottant librement à la surface de l’eau, portant sur toute sa longueur des feuilles réunies en nombreux verticilles. Elles sont munies, à leur extrémité, de quatre à six longs appendices filiformes situés de part et d’autre de deux lobes semi-circulaires formant une sorte de piège à loup se refermant par contact. Les fleurs, rarement produites, sont solitaires, blanches, à cinq pétales, portées par un pédicelle leur permettant de s’épanouir juste au-dessus la surface de l’eau. Le fruit est une capsule à cinq valves.

Assez simple.

Les feuilles de cette plante, dont les extrémités portent des pièges très caractéristiques, permettent d'éviter toute confusion avec une autre espèce, lors d’une observation attentive.

Il s’agit d’une espèce à éclipses typique, dont les apparitions sont éphémères en France.  Elle est observable en juillet-août, qui est sa période de floraison, laquelle demeure toutefois exceptionnelle.

L’Aldrovandie à vessies est une plante de basse altitude (0-200 m) qui se développe dans les herbiers herbiers des eaux douces stagnantes et thermophiles, plutôt acides et à microfaune aquatique riche (en particulier en matière de petits crustacés et de larves d’insectes). C’est une espèce qui apprécie les milieux riches en matière organique, mais plutôt pauvres en nutriments.

Espèce eurasiatique présente également en Afrique, au sud-est de l’Asie, au japon et en Australie. Considérée comme probablement éteinte en France (Languedoc-Roussillon, basse vallée du Rhone), l’Aldrovandie à vessies se rencontre dans eaux stagnantes au niveau des étangs, fossés, ou bras morts des rivières.

Sources
Tison, J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore complète de la France. Biotope Éditions, Mèze : xx + 1196 p.