Longueur du corps : 10 cm.

Crapaud de taille moyenne au corps trapu et à la tête large. La pupille est horizontale et l'iris est jaune à verdâtre. Les glandes parotoïdes en arrière des yeux sont presque parallèles. La couleur de la face dorsale est beige à vert clair tacheté de vert foncé. Sur le côté se trouvent des verrues orangées à rougeâtres. La face ventrale est gris clair et tachetée de vert foncé ou uniforme selon les individus. Les œufs, d'une taille de 4 à 6 mm, sont de couleur noire et regroupés en cordons de 2 à 4 m de long.

Détermination

Cette espèce est relativement simple à identifier.

Il peut être confondu avec le Crapaud calamite. Si le Crapaud vert peut avoir une ligne dorsale, elle n'est jamais jaune comme chez le Crapaud calamite. Les tubercules sous-articulaires permettent également de distinguer les espèces de crapauds.

Les adultes sont principalement actifs de fin-mars à juin pendant la période de reproduction et sont au repos pendant les mois d'hiver.

En début de période de reproduction, les mâles et les femelles se dirigent vers les milieux aquatiques. Les mâles entament leur chant nocturne le long des rives ou sur des plantes émergées, souvent en chœur. L'accouplement se déroule dans l'eau, avec le mâle maintenant la femelle sous les aisselles. La femelle expulse alors deux cordons gélatineux mesurant de 2 à 4 m de long, contenant entre 2 000 et 15 000 œufs. Après la fécondation par le mâle, ces cordons sont enroulés autour de supports immergés ou déposés au fond de l'eau. Le développement des embryons est rapide, s'étendant sur une période de 4 à 7 jours. La phase larvaire prend généralement fin avant la fin de l'été. Les jeunes métamorphosés quittent ensuite le milieu aquatique pour rejoindre des habitats terrestres, où ils passeront l'hiver.

La sous-espèce balearicus du Crapaud vert est présente en Italie, en Corse, ainsi que dans les Baléares. Malgré son appellation latine, elle n'est pas indigène des Baléares, mais a été introduite probablement à l'âge du bronze. En Corse, sa présence se limite aux plaines, où elle colonise divers types d'eaux stagnantes.

Sources
García-Salmerón, A., Maluquer, J., Rivera, X. & Pujol Buxó, E. 2022. Els Amfibis dels Països Catalans. Brau, Figueres, 181 pp.
Miaud, C. & Muratet, J. 2018. Les amphibiens de France. Éditions Quae, Versailles, 217 pp.
Nöllert, A. & Nöllert, C. 2003. Guide des amphibiens d'Europe : Biologie, identification, répartition. Delachaux et Niestlé, Paris, 365 pp.
Serre-Collet, F. 2023. Grenouilles, crapauds & Cie, 2e éd. Éditions Quæ, Versailles, 184 pp.