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Auteur : P. Gourdain |
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Philippe GOURDAIN
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Légende : Lecci
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Auteur : P. Rouveyrol |
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Paul Rouveyrol
Chef de projets Espaces naturels
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L'Oyat ou Chiendent maritime (Ammophila arenaria (L.) Link) est une espèce de la famille des Poaceae (anciennement appelée Graminées ou Graminae), typique des arrières-plages et dunes littorales. Elle est courante sur l'ensemble des littoraux français métropolitains, aussi bien sur la façade atlantique, que sur le pourtour méditerranéen et en Corse. Autant sa présence est abondante sur les sables maritimes, autant elle sera très rare voire absente sur les zones côtières rocheuses. Sur les littoraux, l'Oyat joue un rôle écologique d'une extrême importance : ses longues racines, qui s'enfoncent profondément dans le sable des dunes, permettent la fixation des systèmes dunaires en piégeant les grains de sables et les empêchant d'être soufflés par les vents marins. Ainsi, l'érosion éolienne des littoraux est fortement diminuée par la présence de cette espèce végétale, ce qui permet le maintien de la couverture végétale sur les arrières-plages et la protection de tous les écosystèmes associés.
Cette plante possède une très grande tolérance vis-à-vis du sel marin : on la qualifiera de plante halophile. Ceci est assez rare chez les végétaux, pour qui le sel constitue un véritable poison, en brûlant les cellules racinaires chargées de récupérer l'eau et les sels minéraux dans le sol.
L'Oyat est une plante vivace, à développement cespiteux, pouvant atteindre un mètre de hauteur : les feuilles, disposées en touffes, partent toute d'un point central, au ras du sol, sans que la moindre tige ne soit fabriquée. Ces feuilles sont étroites et allongées, coupantes sur leurs marges, de couleur vert plus ou moins glauque et à nervation parallèle. La feuille est incurvée en gouttière et sa face supérieure présente de très petits replis, semblables au soufflet d'un accordéon : cette caractéristique morphologique permet à l'humidité atmosphérique de s'y condenser au lever du jour et la forme en gouttière de la feuille conduit les minuscules gouttes de rosée jusqu'au sol, où celles-ci seront absorbées par les racines superficiellement enterrées. Ainsi, l'Oyat peut s'approvisionner en eau, même lors de longues périodes de sécheresse.
Les fleurs ne possèdent ni pétale ni sépale. Elles sont réduites aux organes reproducteurs mâles (trois étamines) et femelles (un gynécée à un seul carpelle résiduel), entourés de pièces protectrices appelées glumes et glumelles, pour former des épillets, disposés au sein d'une vaste inflorescence dite en panicule. La pollinisation est entièrement assurée par le vent (anémophilie) et le fruit est un akène.
Référence bibliographique principale : COSTE H. – 1900-1906. Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes.Tome III. Paul-Klincksieck, Paris. Réédition en 1998 par la Librairie scientifique et technique Albert Blanchard, Paris : 807 pp.
Olivier Escuder(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).