10 à 40 cm (hauteur).
DiagnosePlante vivace à feuilles basales divisées deux ou trois fois, à longs pétioles émergeants à quelques centimètres de la hampe. Les bractées diffèrent nettement des feuilles basales et sont portées dans la moitié supérieure de la hampe, avec des divisions dépassant la moitié de la profondeur du limbe. Les 5 à 8 tépales sont moins de deux fois plus longs que larges. Teinte variable : bleu-violacé ou rouge sang, parfois avec un cœur blanc. Nombreuses étamines violacées. Le style devient laineux à maturité.
DéterminationSimple, mais variations importantes de la couleur des tépales.
Espèces prochesOn peut trouver dans les mêmes milieux et en mélange l'Anémone des jardins (
Anemone hortensis subsp. hortensis) et l'Anémone écarlate (
Anemone hortensis subsp. pavonina, incl.
A.regina) dont les tépales respectivement violacées et rouges sang sont toutefois plus nombreux (6 à 20) et plus de deux fois plus longs que larges.
Il existe de nombreux cultivars horticoles de cette espèce dont les plus faciles à repérer sont ceux à corolle double.
Période d'observation Floraison de février à avril.
Biologie - éthologieEspèce géophyte à souche tubéreuse (herbacée vivace), appartenant à la grande famille des Ranunculaceae. A l'intérieur du genre
Anemone, elle appartient aux Anémones au « sens strict » aux involucres très différentes des feuilles basales.
Anemone coronaria est une espèce hermaphrodite et entomogame.
Biogéographie et écologieEspèce méditerranéenne : pourtour du bassin méditerranéen de l'Espagne à la Turquie, de la Palestine à l'Algérie. Souches horticoles anciennes ou récentes naturalisées dans et en dehors de son aire d'indigénat.
Anemone coronaria se rencontre dans les friches culturales, les cultures, les petites oliveraies ou les vignes peu intensives où elle bénéficie du travail du sol.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.