Taille : 9,2 – 12,1 mm

Diagnose :
Punaise allongée dont le scutellum recouvre les ailes et l’abdomen en atteignant son extrémité. Corps ocre-clair parsemé de bandes et lignes longitudinales plus foncées, jaunâtres, brunâtres ou rougeâtres. Angles huméraux du scutellum non saillants. Le scutellum est rétréci en forme de queue à l’apex marqué par 2 bandes longitudinales. Chez cette espèce, cette extrémité caudale du scutellum est très allongée dépassant beaucoup l’extrémité de l’abdomen, rétrécie en spatule à l’apex, et légèrement dirigée vers le haut.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Cette espèce très caractéristique peut seulement être confondue avec Odontotarsus robustus qui possède aussi une extrémité caudale du scutellum, mais qui est moins élancée et non dirigée vers le haut. De plus, les angles huméraux du pronotum d'O. caudatus ne sont pas aussi saillants que ceux d’O. robustus.

Période d’observation :
Avril à septembre.

Biologie-éthologie :
Cette espèce vit sur des anthémis, des centaurées et des chardons. Elle se tient sur les fleurs et surtout sur les capitules secs dont elle pique les graines.

Biogéographie et écologie :
Espèce circum-méditerranéenne présente dans les milieux méditerranéens très chauds et secs : garrigues, maquis, dunes grises, friches rudérales, bords des chemins. Assez commune dans son biotope dans le sud de Espagne et de l’Italie y compris en Sardaigne, elle devient beaucoup plus rare plus au nord de son aire de répartition.

Roland Lupoli (), 2020