Cette espèce est facile à reconnaître en France métropolitaine mais elle peut être confondue avec d'autres invertébrés comme les sangsues. On peut aussi la confondre avec
Obama nungara, une autre espèce introduite en France. Cette dernière est beaucoup plus grande, plus large et n'a pas de lignes longitudinales dorsales.
Période d'observationParakontikia ventrolineata s'observe souvent en amas sur des fruits tombés au sol, tels que des pommes, des fraises, dans des potagers ou sur des animaux morts (vers de terre, escargots écrasés et même sur des souris ou des rats). Le ver est surtout abondant en automne.
Biologie-éthologieParakontikia ventrolineata se reproduit de manière sexuée et produit des cocons de pontes sous forme de petites boules noires de 3-4 mm. L'espèce est probablement nécrophage et peut se nourrir de vers de terre, escargots ou limaces écrasés.
Écologie et distributionSon aire de répartition naturelle se situe en Australie (Queensland). L'espèce a été introduite dans plusieurs pays en Europe comme en France, en Angleterre, mais également dans d'autres pays du monde comme les USA, l'Irlande, le Mexique, la Nouvelle Zélande, l'Afrique du Sud.
Interactions avec les activités humainesParakontikia ventrolineata est arrivé par le transport de plantes et son expansion est facilitée par les échanges de plantes en pot.
Justine, J.-L., Thévenot, J. & Winsor, L. 2014. Les sept plathelminthes invasifs introduits en France. Phytoma, 674: 28-32.
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