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Fred CHEVAILLOT
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Auteur : H. Bouyon |
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Taille : 7 – 9,5 mm
Diagnose :Petite punaise globalement brune avec les expansions humérales du pronotum très pointues formant deux épines noires acérées caractéristiques. Le scutellum est marqué d'une tache noire centrale de forme ovale. Sa tête est noire et ses pattes jaunâtres.
Détermination : Simple.
Espèces proches :C'est la seule espèce de cette petite taille avec des expansions humérales du pronotum très pointues. D'autres espèces de Pentatomidae ont des expansions humérales développées dans les genres Picromerus, Pentatoma ou Carpocoris, mais ces espèces sont plus grandes (plus de 10 mm), plus larges, et ne possèdent pas de tache noire ovale au centre de leur scutellum.
Période d'observation : Avril à septembre avec un pic en mai et un autre en juillet.
Biologie-éthologie :Sa plante hôte principale est le chèvrefeuille des haies Lonicera xylosteum, dont elle pique les baies rouges souvent en présence d'Elasmostethus minor. Elle peut également piquer d'autres baies pour se nourrir, comme les baies de cassis, de viorne obier, et les myrtilles, airelles, ou groseilles. Comme les autres Elasmucha, la femelle protège ses œufs contre les prédateurs et les parasites en restant immobile en permanence sur sa ponte comme si elle la couvait. Elle protège ensuite ses larves de la même façon au moins jusqu'au 3e stade.
Biogéographie et écologie :C'est une espèce eurosibérienne qui remonte jusqu'à 63° de latitude nord. Elle est absente en Espagne. Sa distribution s'étend à l'est jusqu'en Corée. Elle vit dans les zones froides et humides au nord, et plus au sud dans les montagnes jusqu'à 1 600 m. Elle est rarement observée mais parfois abondante localement quand les conditions écologiques requises pour son développement sont présentes.
Roland Lupoli (),2019
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).