Longueur : 30-41,5 cm plus 21-31,5 cm de queue. Poids : 0,5-1 kg. Dents (40) : I 3/3, C 1/1, P 4/4, M 2/2.

La Mangouste de Java est une espèce de petite taille. Le corps, allongé, est prolongé par une longue queue, épaisse à la base et se rétrécissant progressivement jusqu’à son extrémité. Le museau est pointu, la truffe étant noirâtre. Les yeux sont petits, avec un iris brun. Les oreilles sont courtes et rondes. Les pattes sont courtes. Le pelage, relativement uniforme, varie du chamois au brun-noir. La tête est plus rougeâtre que le reste du corps. Les poils de jarre ne sont toutefois pas unis : des anneaux clairs et des anneaux colorés alternent régulièrement, donnant un aspect grisonnant au pelage. Les pattes ont 5 doigts terminés par des griffes non rétractiles.

En cas d’introduction :
Moyennement difficile en métropole et en Guyane (confusion possible avec des petits carnivores, en particulier des mustélidés, de taille et de forme comparables).
Délicate en outre-mer, là où une espèce très proche a été introduite : la Mangouste tachetée (H. auropunctatus).
Simple partout ailleurs.

Mangouste tachetée en Guadeloupe, en Martinique et à Saint Martin (cette espèce est légèrement plus petite mais assez semblable pour le reste des caractères). Les mustélidés et les procyonidés de taille, forme et coloration comparables n’ont pas un pelage d’aspect grisonnant et leur queue est moins pointue à son extrémité.

Elle se déplace avec vivacité, explorant en permanence chaque recoin de son habitat. Elle est diurne et généralement solitaire, sauf en période d’accouplement. Il semble que l’espèce puisse se reproduire toute l’année. Elle donne naissance de 2 à 4 petits. Elle se nourrit surtout de petits vertébrés (grenouilles, reptiles, oiseaux, rongeurs…), de crabes et d’insectes.

Répartition : Asie du Sud-Est (partie continentale, Sumatra et Java) ; introduite dans quelques îles indonésiennes.
Habitats/écosystèmes préférentiels : Forêts tropicales sèches, savanes. Également zones cultivées telles les rizières.

Elle est attirée par les zones habitées par l’homme, qui lui procurent une nourriture abondante. Elle peut s’attaquer aux animaux de basse-cour. Mais la chasse dont elle fait l’objet en Asie du Sud-Est est plus une chasse de subsistance que de destruction, sa consommation étant source complémentaire de protéine pour certaines populations. Inversement, elle est souvent gardée en tant qu’animal de compagnie pour le contrôle des rats et d’animaux réputés dangereux (serpents, scorpions, araignées). Elle fait ainsi l’objet d’un commerce intense dans toute l’Asie tropicale.