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Auteur : C. Quintin |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Christophe Quintin
email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : C. Quintin |
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Auteur : T. Lebard |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
T. Lebard
inpn@mnhn.fr
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Taille :
Très petite, 5 à 7mm.
Diagnose :
Le genre Melanostoma comprend six espèces en Europe mais il est possible que les espèces soient mal définies dans ce genre compliqué mais très commun. On les reconnaît grâce à leurs callus huméraux glabres, des antennes courtes, une tête et un thorax qui sont entièrement noirs et un abdomen relativement allongé. Proche du genre Platycheirus on peut les en différencier grâce au métasternum peu sclérifié et les mâles ont toujours les tibias antérieurs cylindriques. Les mâles ont le second sternite moins de 1,25 fois plus long que sa largeur maximale. La partie médiane du thorax ne comporte aucun poil noir. Les femelles sont encore plus difficilement déterminables.
Facilité d'identification :
Bien que cette espèce soit très commune son identification reste difficile, identification à la loupe binoculaire indispensable.
Confusions possibles :
Confusion possible avec toutes les espèces du genre Melanostoma mais également avec certains Platycheirus.
Période de vol:
Les adultes sont visibles d'avril à octobre en plusieurs générations successives avec des pics en mai, juin et août.
Répartition générale:
Migratrice et on la rencontre de l'Islande et de la Scandinavie jusqu'à la péninsule ibérique, au pourtour méditerranéen et en Afrique du Nord. Présent pratiquement dans toute l'Europe et jusqu'à la côte pacifique en passant par la Sibérie, on la retrouve également sur le continent américain de l'Alaska au Québec.
Habitat et biologie:
C'est une espèce commune occupant une grande diversité d'habitats ouverts et de milieux de transition. Anthropophile on la retrouve également dans le paysage agricole (cultures et prairies pâturées) et semi urbain (parcs et jardins). Les adultes sont régulièrement observés sur les graminées et se posent souvent sur le dessous des tiges et des feuilles dans la végétation basse. Les larves se nourrissent de pucerons sur une large variété de végétaux et peuvent également consommer d'autres larves de diptères.
Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.
Thomas Lebard(),2021
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).