3-10 cm de haut.

Plante annuelle (Thérophyte) [voire vivace (hémicryptophyte)] glabre, à tiges assez nombreuses, étalées puis redressées (les latérales surtout), souvent épaissies dans leur partie supérieure, avec deux ou quatre côtes marquées qui portent de petites feuilles, sessiles et à disposition opposée. Les feuilles basales sont plus grandes, oblongues étroites, charnues, disposées en rosette qui se dessèche progressivement à la floraison. Les fleurs, roses, presque sessiles, sont réunies (majoritairement une à cinq) en cymes plus ou moins denses, au sommet des tiges. Le calice, chlorophyllien, est constitué de cinq sépales étroits et pointus, égalant le tube de la corolle, elle-même à cinq pétales dont l’extrémité, oblongue, est un peu plus courte que la base. Le style du gynécée est peu profondément divisé, les stigmates sont bifides (divisés en deux). Le fruit est une capsule dépassant peu le calice.

Assez simple.

La Petite centaurée à fleurs serrées est assez nettement différenciée des autres espèces du genre, ce qui rend sa détermination plutôt aisée.

Il s’agit d’une espèce estivale, qui fleurit de juin à août.

La Petite centaurée à fleurs serrées est une plante des pelouses à annuelles en contexte de dépressions humides en arrière-dunes littorales et de terrains sablonneux en bordure d‘étangs littoraux et d’estuaires.

Espèce atlantique. En France, la Petite centaurée est très rare et en danger critique d’extinction. Elle n’est présente que sur le littoral de la Charente-Maritime aux Pyrénées-Atlantiques.

Sources
Tison, J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore complète de la France. Biotope Éditions, Mèze : xx + 1196 p.
UICN France, FCBN, AFB & MNHN. 2018. La Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre Flore vasculaire de France métropolitaine. Paris, France