Cette petite espèce au corps sombre à reflets métalliques ressemble un peu à une fourmi par sa forme et son comportement. Ses pattes sont fauves avec les fémurs sombres. En France, on a trouvé 19 espèces dans le genre Micaria. L'espèce est assez grande pour le genre, beaucoup plus que M. pulcaria qui est assez commune mais ne dépasse pas 4 mm. Le céphalothorax est rougeâtre et l'abdomen brun-foncé à noir avec deux bandes transversales de soies blanches et souvent un étranglement entre ces deux bandes. Il est plus prudent d'observer les pièces génitales pour avoir une certitude sur l'identification.
Milieux colonisés
Elle colonise des milieux ensoleillés d'humidité variée, ouverts et à végétation plutôt rase et ouverte : prairies, landes, dunes, sous-bois.
Chasse
L'araignée chasse le jour et ne construit pas de loge de soie pour ses périodes d'inactivité. Elle est souvent trouvée dans des lieux proches de fourmis mais elle n'est pas myrmécophage et évite ces insectes. Elle semble plutôt protégée par sa ressemblance qu'elle accentue par son comportement, avec son rythme de déplacement ou sa tenue des pattes devant d'autres araignées. Elle est très vive et chasse aux heures les plus chaudes de la journée.
Développement, cycle
Les adultes, plus abondants au début de l'été, sont présents de juin à septembre. Le cycle est annuel. Le cocon est construit et protégé par la femelle dans une loge avec deux ouvertures. Les œufs sont en petits nombres mais elle en pond plusieurs, jusqu'à trois, souvent dans la même loge.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).