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Auteur : N. Henon |
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Auteur : B. Leroy |
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Boris Leroy
Biodiversité et gestion des territoires
Université de Rennes 1
SPN , Av du Gal leclerc
30042 Rennes Cedex
Légende : femelle, Ille-et-Vilaine
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Auteur : P.A. Rault |
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Pierre Alexis RAULT
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
4 avenue du petit château
91 800 BRUNOY
e-mail : parault@mnhn.fr
Légende : Immature - Domaine de Bouis (FEGVE)
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Distribution mondiale
Europe excepté au nord, Bassin méditerranéen
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 4-5 mm, mâle : 3-4 mm.
Son corps est jaunâtre, parsemé de mouchetures brun-foncé. La forme du céphalothorax, très surélevée, est caractéristique. Les pattes, annelées, sont très fines. Il y a deux espèces du genre Scytodes en France, la seconde, S. velutina, plus méridionale, est de couleur plus sombre et présente des taches abdominales formant des bandes.
Milieux colonisés
Au Sud de son aire, l'espèce vit dans la nature : dans des amas de rochers, des tas de pierres, en landes, en garigues, en maquis. Au Nord de son aire, on la retrouve dans les maisons, plutôt dans les dépendances.
Chasse
L'espèce est active la nuit. On la voit se déplacer très lentement sur les murs. En cas de perception d'une proie à distance, elle soulève ses chélicères et, d'un mouvement vibré, projette à une distance de 1-2 cm un double jet d'une substance liquide qui englue la proie et la fait adhérer au substrat. Elle tire de ce comportement son nom d'araignée cracheuse. La proie immobilisée est ensuite approchée et mordue. La substance projetée est secrétée par la glande à venin, mais l'araignée dispose aussi d'un venin aux caractéristiques habituelles. L'araignée consomme la proie sur place, mais parfois la détache et l'entraîne avant de la consommer. Les proies peuvent être d'une taille bien supérieure à celle du prédateur et peuvent être aussi des araignées d'autres espèces.
Développement, cycle
On trouve des adultes des deux sexes presque toute l'année. Ils sont plus abondants au printemps. Le cycle semble long, de deux ans peut-être. Lors de la ponte, la femelle porte son cocon sous son corps, tenu par les chélicères à l'avant et les filières à l'arrière. Les œufs, au nombre d'une trentaine, sont retenus par des fils épars ne formant pas une couche de soie épaisse.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).