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Auteur : P. Le Mao |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Patrick Le Mao
Association française d'Arachnologie
http://asfra.fr/Site/Main_public.html
email : inpn@mnhn.fr
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
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Auteur : J-J. Tilly |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Jacques Tilly
Association française d'Arachnologie
http://asfra.fr/Site/Main_public.html
email : inpn@mnhn.fr
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Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Distribution mondiale
toute l'Europe, Canada
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 5-7 mm, mâle : 4-5 mm.
L'espèce est assez typique, avec de grandes pattes fines et un abdomen globuleux de teinte jaune ou blanche, parfois marqué de bandes longitudinales rouges. Il y a treize espèces d'Enoplognatha répertoriées en France, mais plusieurs sont très sombres, le groupe d'E. ovata comprend quelques espèces claires (E. afrodite, E. latimana) qui ne se distinguent que par l'observation des pièces génitales.
Milieux colonisés
L'espèce colonise la végétation basse ou arbustive de divers milieux : prairies, landes, sous-bois, ainsi que les jardins.
Chasse
L'espèce tisse une toile sommaire à partir de la végétation herbacée ou arbustive. L'araignée se tient à proximité, sous une feuille enroulée ou sous une fleur. La toile est consolidée la nuit. Elle capture beaucoup d'insectes ailés notamment des diptères mais son venin est suffisamment actif pour paralyser des coléoptères de taille moyenne (ex. : doryphores).
Développement, cycle
Les adultes sont présents dès juin, pour les mâles jusqu'en juillet-août, pour les femelles jusqu'en octobre. Elle pourrait boucler deux cycles annuels au Sud de la France avec un cycle d'hiver de l'automne au printemps. Le cycle est annuel en Europe du Nord.
Le mâle adulte vit avec une femelle immature qu'il féconde dès qu'elle a effectué sa dernière mue alors que son tégument est encore mou. Pour la ponte, la femelle s'enferme dans une loge formée de feuilles ou d'herbes qu'elle lie avec de la soie. Il peut y avoir plusieurs pontes, la première abondante dépassant souvent 100 à 150 œufs, la seconde de quelques dizaines d'œufs. Les cocons sont recouverts d'une épaisse soie souvent bleutée formant une masse plus grande que la femelle. Elle reste avec sa ponte jusqu'à ce que les jeunes se dispersent ou qu'elle meure.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).