Couleur de fond de l'aile antérieure dominée par des tonalités de gris et un peu de brun ; strie noire basale surmontée d'une tache gris-blanchâtre à jaunâtre et d'une tache rousse sous-jacente ; lignes post-basale et post-discale noires, ondulée pour la première et dentée pour la seconde ; ligne marginale gris-blanchâtre, sinueuse et souvent soulignée de roussâtre ; côte de l'aile grisâtre clair entrecoupée de taches noires diffuses ; orbiculaire bordée d'un liseré noir et gris clair en son centre ; réniforme semblable à l'orbiculaire à l'exception d'une tache rousse basale généralement présente ; claviforme reliée à une ondulation de la ligne post-discale par une strie noire ; nervures surlignées de noir et de gris-blanchâtre surtout dans l'aire terminale. Aile postérieure de couleur jaunâtre-ocre s'assombrissant dans la moitié externe ; nervures plus ou moins surlignées d'écailles sombres ; tache discale à peine visible.
Détermination :
L'adulte est assez difficile à déterminer.
Espèces proches :
En France métropolitaine, l'espèce peut être confondue avec Lithophane furcifera (Xyline du Bouleau).
Période d'observation :
Les adultes s'observent de fin septembre à mi-mai avec une diapause hivernale de fin novembre à début mars.
Biologie-éthologie :
La Xyline conjointe a une génération par an. L'adulte est actif de nuit et c'est à ce stade que l'espèce hiverne. Oligophage, la chenille se nourrit surtout d'Alnus incana et plus rarement d'Alnus glutinosa. Bien que d'autres plantes sont citées dans la littérature comme Betula spp. et Corylus avellana, il ne semble pas que ces dernières soient utilisées en France.
Biogéographique et écologie :
Euro-sibérienne à tendance boréo-alpine, Lithophane consocia est présente de l'Europe septentrionale et centrale jusqu'à l'Oural puis à travers la Taïga Sibérienne. En France elle atteint sa limite sud-ouest de répartition dans les Alpes (Isère, Hautes-Alpes). L'espèce affectionne les aulnaies humides et froides. Extrêmement localisée, l'espèce s'observe dans les vallées alpines jusqu'à environ 1600 mètres d'altitude.
D'après :
Ronkay L., Yela Jl. & Hreblay M. In cooperation with Ahola M., 2001. Noctuidae Europaeae, Hadeninae II. Entomological Press Soro, Danemark, volume 5, 452 pp.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).