7,5 – 9,5 mm

Diagnose :

Petite punaise allongée rouge et noire dont les yeux ne touchent pas le bord du pronotum. Tête rouge et noire, pronotum noir avec 2 petites taches rouges sur ses angles postérieurs latéraux. Cories noires avec leurs bords internes surlignés de rouge, formant ainsi un Y inversé.

Détermination :

Simple.

Espèces proches :

Se distingue des autres Lygaeidae rouges et noirs car elle est plus noire que rouge et par ses motifs rouges uniques.

Période d’observation :

Toute l’année.

Biologie-éthologie :

Adultes et larves vivent en groupe parfois important et se nourrissent en piquant les graines de laurier rose (Apocynaceae) à travers les gousses qui les contiennent. On les trouve aussi sur une autre plante-hôte : la périploque épineuse, appartenant aussi à la famille des Apocynaceae, au Cap-Vert, au Maroc et en Espagne. Les molécules toxiques contenues dans ces plantes sont récupérées et stockées par les punaises pour leur propre défense. Leurs couleurs contrastées noires et rouges voyantes (ou aposématiques) assurent leur protection, car elles avertissent les prédateurs de la toxicité.

Biogéographie et écologie :

En zone méditerranéenne, cette espèce est rencontrée sur tout le pourtour thermo-méditerranéen, et atteint la Géorgie et la Jordanie à l’est. Mais on la trouve également bien au-delà, en Asie jusqu’au Pakistan et en Chine, en Afrique de l’Est au Tchad, Abyssinie et Mozambique, et en Afrique du Sud. Elle n’est signalée en France que depuis 2008. Elle vit dans des endroits dégagés, ensoleillés et chauds bien exposés, dans les milieux rocailleux, garrigues, éboulis, coteaux secs, landes et prairies sèches, friches et bord des chemins.