Le genre Myolepta se caractérise par des callus huméraux poilus, des antennes courtes avec une arista glabre, des pattes noires et des fémurs antérieurs et médians portant de courtes épines sur une partie de leur face ventrale. La nervation alaire est particulière, avec la cellule radiale 4+5 se fermant au niveau du bord de l'aile. Pour cette espèce, le deuxième segment abdominal est en partie rouge sur sa face dorsale (le troisième également chez le mâle), sur leurs faces ventrales, les segments abdominaux 3 et 4 sont brillants latéralement et souvent couverts de pruinosité en leur centre (mais jamais entièrement pruineux). Chez le mâle on note également que la bande noire sur la face est limitée et ne s'élargit pas au dessus du callus facial. La forme de l'appareil génital est également importante. L'identification des femelles est plus délicate voire incertaine.
Facilité d'identification :
Difficile, la détermination ne peut se faire qu'après un examen minutieux à la loupe binoculaire.
Confusions possibles :
Confusion possible avec les autres espèces du genre Myolepta dont l'abdomen comprend des tâches rouges (M. potens et M. nigritarsis).
Période de vol:
Les adultes sont visibles de la mi-mai jusqu'en août avec un pic en juin.
Répartition générale:
Elle est présente du sud de la Suède jusqu'à l'Espagne en passant par l'Angleterre. On la retrouve à travers l'Europe centrale et méridionale jusque dans les parties européennes de la Russie.
Habitat et biologie:
C'est une espèce plutôt forestière liée aux forêts de feuillus (y compris les forêts sempervirentes) comprenant de vieux arbres. On la rencontre plus spécifiquement dans les forêts alluviales de bois durs, les hêtraies mésophiles, une large variété de chênaies ainsi que dans certains vergers. Les adultes sont principalement arboricoles mais descendent se nourrir sur les fleurs bien ensoleillées en bordure des chemins et dans les petites clairières forestières. Les larves se développent en plusieurs années dans des cavités d'arbres pourrissantes remplies d'eau.
Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).