5-10 cm de haut.

Petite hémicryptophyte (plante vivace) glabre, à souche courte émettant des tiges ramifiées, dichotomes, couchées, ainsi que des feuilles basales disposées en rosette. Ces dernières sont linéaires-lancéolées, avec un limbe aux marges crénelées et muni d'un pétiole engainant et un peu épineux. Les feuilles de la tige sont opposées, découpées en trois segments étroits et allongés, plus ou moins épineux. Les inflorescences sont des petites ombelles contractées sur elles-mêmes, entourées d'un involucre d'une dizaine de petites bractées pointues à marges dentées peu épineuses, et portant chacune un petit nombre de fleurs de couleur bleu clair. Le fruit est un diakène subglobuleux, écailleux, entouré de sépales dressés et persistants.

Simple.

Très caractéristique, le Panicaut vivipare ne peut être confondu avec une autre espèce.

Cette espèce fleurit de juillet à septembre.

Le Panicaut vivipare est une plante de pelouses pâturées inondées en hiver,  sises sur des substrats acides, piétinés en surface par le bétail (les endroits marqués par ce phénomène semblent avoir sa préférence). Il se rencontre généralement non loin de la côte et des milieux littoraux, à basse altitude.

Espèce endémique franco-ibérique d'affinité atlantique, très rare en France métropolitaine, où elle n'est présente que dans le Morbihan, seul département concerné par l'ensemble des observations historiques.

Sources
Tison, J.-M., De Foucault, B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore complète de la France. Biotope Éditions, Mèze : xx + 1196 p.