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Echinospartum horridum (Vahl) Fourr., 1868
3.0/5 (1 vote)
Auteur : Y. Martin
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Echinospartum horridum (Vahl) Fourr., 1868
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Echinospartum horridum (Vahl) Rothm., 1941
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Auteur : MNHN-CBNBP A. Lombard
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Conservatoire botanique national du Bassin parisien Muséum national d'Histoire naturelle Case Postale 51 61, rue Buffon 75231 PARIS cedex 05 cbnbp@mnhn.fr
Plante ligneuse de taille modeste buissonnante prenant une forme en coussin, à rameaux opposés dressés et épineux. Les feuilles opposées sont trifoliées. Inflorescences à 2 fleurs jaunes, calice hirsute à lèvre supérieure profondément divisée, à tube < à 50% des lèvres. Gousses plus de 2 fois plus longues que larges.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
Les Ulex ont un calice fendu jusqu’à la base et des feuilles transformées en épines et les Cytisus ont un calice à lèvre supérieure un peu dentée ou entière (calice fendu mais pas jusqu’à la base, feuilles présentes mais parfois fugace chez Genista). Cytisus spinosus n’a en outre pas le port en coussin de Genista horrida. Les autres Genista plus ou moins épineux (G. lobelii, G. scorpius…) ont tous des rameaux en partie ou totalement alternes (tous opposés chez G. horrida). G. radiata a des rameaux opposés mais non piquants (piquants chez G. horrida).
Période d’observation
Floraison en juillet.
Biologie - éthologie
Espèce de chaméphyte (plante ligneuse basse) appartenant à la très importante famille des Fabaceae, dont la fleur est souvent typique avec ses 5 pétales modifiés en un étendard, une carène à 2 pétales et deux ailes. Les proches genres Cytisus et Genista peuvent être délicats à différencier. La forme du calice est déterminante. Genista horrida est une espèce hermaphrodite, entomogame, et épizoochore.
Biogéographie et écologie
Espèce ouest-méditerranéenne : endémique Franco-espagnole. Genista horrida pousse sur les crêtes, pelouses et rocailles sèches sur sols basiques. Cette espèce est très rare en France.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.