Les sons peuvent être bien distincts, (Hibou petit-duc), regroupés en strophes composées d’un certain nombre d’unités (exemple trois chez la Huppe, on parle de strophes trisyllabiques) ou répétés rapidement sous la forme d’un trille ou d’une série monotone (exemples Bruant zizi, Engoulevent, Locustelles).
Les types de sons sont le plus souvent associés au sein d’une même strophe ou phrase et ils peuvent être de fréquence différente (les deux notes du Coucou, les deux ou trois notes du Pouillot véloce) ou de durée différente pour une même fréquence (Tourterelle turque). Dans certains cas les phrases ou séries peuvent rester composées de notes identiques mais il existe alors plusieurs types de séries (Sittelle).
Les phrases sont caractérisées par une complexité variable, mais émises avec peu ou pas de variation d’une phrase à l’autre. S’y rattachent les chants d’espèces telles que la rousserolle effarvatte, long babil assez uniforme.
L’association des motifs entraîne souvent d’innombrables possibilités de phrases distinctes et le chant peut comporter une part d’improvisation. De nombreuses espèces de cette catégorie incorporent des imitations à leur signal sonore (imitations d’autres espèces mais aussi parfois de sons divers comme le sifflet de l’arbitre ou une sonnerie de téléphone portable ; chez certaines espèces les imitations sont émises en fin de phrase (rougequeue à front blanc, dont les motifs d’introduction demeurent assez stéréotypés) ; à l’extrême le chant peut n’être composé que d’imitations (long babil de la rousserolle verderolle, passant insensiblement d’une imitation à une autre).