L'Université de La Rochelle, le CNRS en partenariat avec le Ministère en charge de l'écologie ont créé une Unité Mixte de Service UMS 3462 dénommée Observatoire PELAGIS - Systèmes d'observation pour la conservation des mammifères et des oiseaux marins.
_x000D_L’unité résulte du rapprochement d’activités de suivi des populations de mammifères et d’oiseaux marins conduites de longue date d’une part par le Centre de Recherche sur les Mammifères Marins sur l’ensemble du territoire métropolitain, d’outre-mer et au-delà (dénommé NAT/OM) de l’Université de La Rochelle (ULR) et avec le soutien du Ministère en charge de l’écologie, et d’autre part par l’équipe « prédateur marins » dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises et au-delà (TAAF) du Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC), UPR 1934, et avec le soutien de l’IPEV. Les services rendus par l’UMS 3462 – Observatoire PELAGIS sont :_x000D_
_x000D_La création de l’unité a pour objectif opérationnel principal l’harmonisation des protocoles et des bases de données et l’élaboration d’un système d’information sur l’état de conservation de la mégafaune marine en France métropolitaine et d’outre-mer, ainsi que sur divers sites étrangers, collectivement nommé le Système de bases de données PELAGIS.
_x000D_Son activité est l’observation à long terme de l’état de conservation des populations de mammifères et oiseaux marins dans les eaux françaises et au-delà. Les paramètres d’intérêt sont avant tout l’abondance et la démographie, la distribution et les habitats préférentiels ainsi que les paramètres biologiques décrivant l’état de santé au sens large.
_x000D_Il en découle 5 grands types de bases de données :
_x000D_Le système d’information de l’unité est en cours de développement et vise à rassembler toutes ces bases en un seul système cohérent. Un objectif étant de fournir un outil de travail pour l’unité et un outil au service de la recherche et du conseil aux politiques publiques de conservation. Ce système permettra également de communiquer sur l’ensemble des données spatiales (priorité), d’en permettre l’accès, après accord des propriétaires, et de mettre à disposition les données élémentaires d’échanges dans les règles de l’interopérabilité (OGC, Inspire, Gbif, INPN, etc.).