Diagnose :
Longicorne à stature étroite et élancée, à tête, antennes et pattes fines noires. Le pronotum convexe, globuleux avec 2 tubercules latéraux peu développés est noir, parfois partiellement rouge. Le disque est glabre. Les élytres rouges possèdent une tache ovale noire remontant parfois jusqu'au scutellum.
Détermination : Assez délicate.
Espèces proches :
Confusion possible avec les autres Purpuricenus, surtout avec P. kaelheri dont il se distingue par la stature plus allongée et la forme plus globuleuse du pronotum.
Période d'observation :
Les adultes sont actifs de juin à août.
Biologie-éthologie :
La larve se développe aux dépens de branches et branchettes vivantes de divers arbres et arbustes feuillus, principalement les érables, avec quelques signalements sur chêne, aubépine, prunier, nerprun…. Les adultes fréquentent les frondaisons et sont difficilement observables. Ils sont attirés par les suintements de sèves et les pièges aériens. Le cycle biologique s'étale sur deux années.
Biogéographie et écologie :
Espèce localisée à l'Europe méridionale de l'Espagne jusqu'en Roumanie et Bulgarie. En France, elle se rencontre sur les reliefs méditerranéens, dans les forêts de la série du chêne pubescent. Au nord, elle atteint la Côte-d'Or et le Jura.
D'après :
Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.