30 à 120 cm (hauteur).
Diagnose Planté herbacée vivace à tige dressée, sans feuilles caulinaires développées mais à feuilles basales linéaires étroites (1-3 mm de large) et convexes dorsalement. Inflorescence terminale à épi femelle ovoïde à courtement cylindrique séparé de l'épi mâle d'1-2 cm.
DéterminationSimple.
Espèces prochesTypha laxmannii possède un épi femelle de forme cylindrique associé à un très long épi mâle presque deux fois plus long que lui, nettement séparés l'un de l'autre et des feuilles basales larges de 3-5 mm (épi femelle normalement ovoïde, peu séparé ou au contact d'un épis mal guère plus allongé et feuilles normalement < 3 mm chez
T. minima). Dans des conditions particulières (en cas d'immersion printanière de longue durée), l'épi femelle de
T. minima peut s'allonger et ressembler à
T. laxmannii. Les autres
Typha ont toutes des épis femelles atteignant 12 cm de longueur et des feuilles > 5 mm de large (épi femelle de 3-5 cm et feuilles < 3 mm de large chez
T. minima).
Période d'observation Floraison entre avril et juin.
Biologie - éthologie Espèce hémicryptophyte (herbacée vivace), elle appartient à la très petite famille des Typhaceae. Cette famille ne compte qu'environ 25 espèces à travers le monde, réparties en deux genres bien reconnaissables et qui se rencontrent en France : les
Typha (massettes) et les
Sparganium (rubaniers).
Typha minima est une espèce monoïque, anémogame et anémochore.
Biogéographie et écologieEspèce eurasiatique : Alpes, Caucase, Asie mineure, Asie centrale et Asie l'Est.
Typha minima est une espèce des bords des cours d'eau des vallées Alpines où elle croît dans les milieux alluvionnaires pionniers.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.