30 à 80 cm (hauteur).
Plante herbacée vivace en touffe dense et tige dressée. Les ligules sont longuement ciliées. Les épillets sont réunis par 2 mais sessiles, les fascicules étant densément imbriqués et donnent à l'inflorescence l'aspect d'un unique épi terminal. Les longues arêtes brunes (> 30 mm) des épillets supérieurs sont torsadées ensemble formant une tresse. Les épillets inférieurs n'ont pas d'arrête. Les anthères fermées et les styles sont violacés.
DéterminationMoyenne difficile.
Espèces prochesLes
Hyparrhenia possède des inflorescences ramifiées à plusieurs paires d'épis bien distincts ;
Chyrsopogon gryllus a des épillets disposés en panicule ;
Andropogon distachyos et
Bothriochloa ischaemum possèdent des inflorescences à respectivement 2 et 5-8 épis (inflorescence contractée en un seul « épis » apparent chez
Heteropogon contortus).
Période d'observation Floraison entre octobre et mai.
Biologie - éthologieEspèce hémicryptophyte automnale (vivace), elle appartient à la très grande famille des Poaceae (graminées). Dans cette famille l'appareil végétatif typique est constitué de tiges cylindriques creuses appelées chaumes, ponctuées d'un ou plusieurs nœuds (renflements) d'où émergent des feuilles à limbes linéaires plan ou enroulé. Les fleurs rudimentaires organisées en épillets permettent l'identification des espèces.
Heteropogon contortus est une espèce hermaphrodite, anémogame, et épizoochore.
Biogéographie et écologieEspèce pantropicale : Europe du sud, Afrique (nord et sud-est), Asie du sud, Océanie, Amériques centrale et du sud.
Heteropogon contortus est une espèce des pelouses rocailleuses et des falaises sèches et thermophiles. Cette espèce est très rare en France.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.