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Auteur : J-J. Tilly |
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Jean-Jacques Tilly
Association française d'Arachnologie
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Légende : Mâle
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Auteur : S. Déjean |
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Auteur : J-J. Tilly |
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Jean-Jacques Tilly
Association Française d'Arachnologie (ASFRA)
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Distribution mondiale
Europe, Bassin méditerranéen
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 6-9 mm, mâle : 5-6 mm.
L'abdomen possède des pointes antérieures latérales et un dessin dorsal variable avec des couleurs plutôt brun à jaune, ce qui la distingue de l'Epeire gibbeuse (G. gibbosa) qui est plutôt verdâtre, et qui colonise, elle, plutôt les arbres et arbustes. Le genre comprend 4 espèces, les deux autres non encore citées (G. omoeda et G. ullrichi) sont difficiles à distinguer de G. bituberculata sans l'observation des pièces génitales. On pourrait la confondre avec l'Epeire angulaire (Araneus angulatus) qui est beaucoup plus grande, à pointes moins marquées, à dessin abdominal plutôt brun, et qui tisse sa toile en hauteur dans les arbres.
Milieux colonisés
milieux herbacés ensoleillés
L'Epeire dromadairecolonise des terrains secs avec une végétation éparse : friches, landes, steppes, garrigues, lisières de bois.
Chasse
La toile, construite le matin, est située assez bas dans la végétation. Elle est tissée entre deux tiges végétales, son centre est rarement à plus de 50 cm au-dessus du sol. Le jour, l'araignée reste sur la toile. Dans les régions chaudes, elle se cache dans une retraite, souvent construite sous une inflorescence haute (par exemple, Ombellifère).
Développement, cycle
Le cycle est annuel. Les adultes sont présents d'avril à juin. Les femelles peuvent pondre plusieurs fois, en juin. Le cocon est abandonné sur des tiges hautes de la végétation. Il est recouvert d'une soie épaisse. Les jeunes sortent des cocons après une vingtaine de jours, ils sont subadultes à l'entrée de l'hiver.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).