Longueur (T+C) : 4,6-5,5 cm. Longueur avant-bras : 37,3-46,0 cm. Envergure : 24,0-30,0 cm. Poids : 6-10 g. Dents (34) : I2/3, C1/1, P2/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 20-40 kHz.Comme les autres oreillards, ces oreilles sont disproportionnées par rapport à la taille de l'animal. Au repos ou en léthargie hivernale les oreilles se replient sur le dos ou sous les ailes. Le tragus est long pigmenté de gris à son apex et couleur chair sur son tiers inférieur. La lèvre inférieure porte un petit triangle de chair nue permettant d'identifier l'espèce et de la différencier des deux autres oreillards. Cette marque est pigmentée chez les jeunes et s'éclaircit avec l'âge. Le pelage dorsal est dense et long à dominante gris clair mais constitué de poils tricolore : blanc, brun et gris. Le pelage ventral est blanc pur contrastant nettement avec le dos. La gorge présente un net collier blanc régulièrement marqué de roux sur les parties latérales. Il peut se confondre avec les deux oreillards présents en France : l'Oreillard roux Plecotus auritus et l'Oreillard gris Plecotus austriacus. Il est d'une taille légèrement supérieure à l'Oreillard roux et présente moins le masque marqué autour des yeux de l'Oreillard gris.Compte tenu de sa découverte récente, de nombreuses informations sont encore inconnues à ce jour.Très peu de données existent à ce jour sur le comportement reproducteur de l'espèce. Les colonies peuvent compter d'une dizaine à une trentaine de femelles. Elles peuvent être formées en mixité avec l'Oreillard roux, notamment celles de parturition. Les femelles mettent bas en juin-juillet et les jeunes sont observés au gîte avec les adultes jusqu'en septembre. La durée de vie de l'espèce n'est pas encore connue, tout comme son régime alimentaire et ses techniques de chasse.Il fréquente les régions de montagne et les piémonts, tant dans les massifs karstiques que cristallins. L'espèce est le plus souvent découverte au-dessus de 800 mètres mais de fortes disparités en altitude apparaissent sur l'aire de distribution. Les gîtes d'hiver sont inconnus. En été, des colonies ont été trouvées dans des greniers de maisons ou d'églises situées dans des villages de montagne.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
SAVOURÉ-SOUBELET Audrey
Validée par HAFFNER Patrick
le
15/01/2018
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).