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Auteur : V. Prie |
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Auteur : S. Sant/Parc Amazonien de Guyane |
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Sébastien Sant
Parc Amazonien de Guyane
email : inpn@mnhn.fr
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Longueur (T+C) : 4,6-5,5 cm. Longueur avant-bras : 37,3-46,0 cm. Envergure : 24,0-30,0 cm. Poids : 6-10 g. Dents (34) : I2/3, C1/1, P2/2, M3/3. Echolocation (pic d'énergie) : 20-40 kHz.Comme les autres oreillards, ces oreilles sont disproportionnées par rapport à la taille de l'animal. Au repos ou en léthargie hivernale les oreilles se replient sur le dos ou sous les ailes. Le tragus est long pigmenté de gris à son apex et couleur chair sur son tiers inférieur. La lèvre inférieure porte un petit triangle de chair nue permettant d'identifier l'espèce et de la différencier des deux autres oreillards. Cette marque est pigmentée chez les jeunes et s'éclaircit avec l'âge. Le pelage dorsal est dense et long à dominante gris clair mais constitué de poils tricolore : blanc, brun et gris. Le pelage ventral est blanc pur contrastant nettement avec le dos. La gorge présente un net collier blanc régulièrement marqué de roux sur les parties latérales.
Il peut se confondre avec les deux oreillards présents en France : l'Oreillard roux Plecotus auritus et l'Oreillard gris Plecotus austriacus. Il est d'une taille légèrement supérieure à l'Oreillard roux et présente moins le masque marqué autour des yeux de l'Oreillard gris.Compte tenu de sa découverte récente, de nombreuses informations sont encore inconnues à ce jour.Très peu de données existent à ce jour sur le comportement reproducteur de l'espèce. Les colonies peuvent compter d'une dizaine à une trentaine de femelles. Elles peuvent être formées en mixité avec l'Oreillard roux, notamment celles de parturition. Les femelles mettent bas en juin-juillet et les jeunes sont observés au gîte avec les adultes jusqu'en septembre. La durée de vie de l'espèce n'est pas encore connue, tout comme son régime alimentaire et ses techniques de chasse.Il fréquente les régions de montagne et les piémonts, tant dans les massifs karstiques que cristallins. L'espèce est le plus souvent découverte au-dessus de 800 mètres mais de fortes disparités en altitude apparaissent sur l'aire de distribution. Les gîtes d'hiver sont inconnus. En été, des colonies ont été trouvées dans des greniers de maisons ou d'églises situées dans des villages de montagne.Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.
Audrey Savouré-Soubelet(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).