cd_nom
Auteur : S. Déjean |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Sylvain Déjean
Association française d'arachnologie (AsFra)
email : inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : J-J. Tilly |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Jacques Tilly
Association Française d'Arachnologie (ASFRA)
inpn@mnhn.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : A. Lacoeuilhe |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Aurélie Lacoeuilhe
aurelie.lacoeuilhe@wanadoo.fr
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Distribution mondiale
toute l'Europe, Bassin méditerranéen
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 6-8 mm, mâle : 3-6 mm.
Les pattes antérieures beaucoup plus grandes que les postérieures sont caractéristiques de la famille. Le corps est brun avec une bande médiane plus claire sur le céphalothorax et une autre encerclant le dos de l'abdomen. Il y a presque quarante espèces de Xystiques en France. On peut les distinguer en groupes d'espèces mais l'observation des pièces génitales est indispensable pour identifier les espèces au sein des groupes. Les premiers naturalistes nommant cette araignée voyaient sur son abdomen le dessin d'une crête ou d'un plumeau brun découpé, d'où son nom.
Milieux colonisés
L'espèce colonise beaucoup de milieux où on la trouve au sol ou sur la végétation. Elle manque en forêts excepté en clairière ou en bordure. Elle supporte particulièrement bien la dessiccation et colonise aussi des milieux secs.
Chasse
L'espèce chasse aussi bien au sol, le long des lignes de passages que sur la végétation, en particulier sur les fleurs. Ses proies sont donc très variables, depuis les fourmis, les coléoptères et les araignées, jusqu'aux butineurs. L'espèce pratique avec succès le vol aérostatique pendant une grande partie de son développement, ainsi des immatures de grande taille réussissent à s'envoler sur plusieurs dizaines de mètres au moyen de leur fil d'envol.
Développement, cycle
Les mâles sont présents d'avril à juillet, les femelles d'avril à septembre. Le cycle est annuel mais pourrait être sur deux ans pour certains individus.
Lors de l'accouplement le mâle se déplace autour de la femelle, et l'ancre au sol avec de la soie. La femelle est donc fixée et ne peut capturer le mâle lorsqu'il a fini la fécondation. Lors de la ponte, la femelle tisse un cocon qui englobe souvent de la végétation et constitue une masse de soie très blanche. Elle reste ensuite sur le cocon jusqu'à la sortie des jeunes ou sa mort.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).