cd_nom
Auteur : J-J. Tilly |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Jacques Tilly
Association française d'Arachnologie
http://asfra.fr/Site/Main_public.html
email : inpn@mnhn.fr
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Auteur : B. Le Garff |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Bernard Le Garff
Biodiversité et gestion des territoires
Université de Rennes 1
SPN , Av du Gal leclerc
30042 Rennes Cedex
Légende : femelle, Belgique
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Auteur : J-J. Tilly |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean-Jacques Tilly
Association française d'Arachnologie
http://asfra.fr/Site/Main_public.html
email : inpn@mnhn.fr
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
Distribution mondiale
Europe jusqu'à la Méditerranée
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 9-13 mm, mâle : 15-20 mm.
L'espèce a le corps entièrement brun sombre et les pattes plus claires. Dans l'eau, le corps se recouvre d'air, lui donnant alors un aspect métallique.
Milieux colonisés
L'espèce colonise les milieux aquatiques lorsqu'il y a peu ou pas de courant, une végétation aquatique assez bien développée et une eau non polluée.
Chasse
L'Argyronète vit sous l'eau et ne sort que très rarement à la surface. Elle tisse, à peu de distance de la surface, une nappe de soie arrimée à la végétation, qu'elle remplit progressivement d'air après plusieurs remontées à la surface et qu'elle façonne progressivement en une cloche à plongeur. C'est dans cet espace que l'araignée va vivre et respirer de façon aérienne. Elle y dévore ses proies et mue. Elle chasse, plutôt la nuit, des larves d'insectes, des Aselles ou d'autres invertébrés de petite taille.
Développement, cycle
Les adultes sont trouvés tout au long de l'année, les pontes se succédant du printemps à l'automne. Le cycle de l'espèce est connu en Europe plutôt septentrionale où il dure deux ans. Le mâle gagne la bulle d'une femelle et s'y accouple. La femelle pond des cocons d'une centaine d'œufs (30-120). Le cocon est déposé dans la cloche qui est préalablement agrandie et souvent séparée en deux loges superposées séparée par une nappe de soie, le cocon occupe la chambre supérieure, la femelle la chambre inférieure. L'incubation des œufs dure environ trois semaines. Les jeunes qui sortent du cocon restent ensuite un peu plus de deux semaines ensemble. Ils effectuent une première mue hors du cocon puis se dispersent. Certains restent à proximité, d'autres sortent de l'eau et s'envolent dans les airs au moyen d'un fil ascensionnel. Au cours de l'hiver, l'Argyronète reste dans sa cloche.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).