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Sylvain Déjean Biodiversité et gestion des territoires Université de Rennes 1 SPN, Av du Gal leclerc 30042 Rennes Cedex email: alain.canard@univ-rennes1.fr
L'espèce présente des pattes et un céphalothorax brun foncé avec un abdomen noir velouté avec des taches en chevron plus claires. Elle a le même aspect qu'un Amaurobius mais ses filières antérieures sont développées et ne sont pas des plaques (cribellum). On compte 7 espèces dans le genre Coelotes en France, et trois autres dans des genres très proches (Inermocoelotes et Pyreneteiga). L'observation des pièces génitales est indispensable pour identifier les espèces.
Milieux colonisés
L'espèce colonise les pierres, les souches et la litière en forêt. On la trouve aussi dans des steppes, des landes peu ensoleillées (exemple : Mont d'Arrée en Bretagne).
Chasse
L'espèce tisse une toile très peu étendue, de quelques centimètres, en prolongement d'une longue retraite en tube qui se développe au sol sous une pierre, une branche ou dans la végétation. Il est actif la nuit et capture de nombreux coléoptères, cloportes ou mille-pattes. Les proies qui s'aventurent le long de la toile sont mordues puis entraînées dans la retraite.
Développement, cycle
Les adultes mâles sont présents en fin d'été, les femelles du printemps à l'automne. Le cycle semble annuel.
La femelle élargit sa retraite au moment de la période de ponte en juin-juillet, c'est dans un espace étendu qu'elle dépose son cocon, contenant 40 à 60 œufs, et qu'elle reste avec sa progéniture. Après l'éclosion et la sortie des jeunes du cocon, la femelle capture des proies qu'elle régurgite à ses jeunes ou qu'elle met à leur disposition. Ceux-ci chassent ensuite dans le nid et en développent la construction. La femelle meurt aux premiers froids de l'hiver et est dévorée par sa progéniture qui reste dans le nid et ne se dispersera qu'après la fin de l'hiver.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).