5 à 8 mm sans prendre en compte les pattes.

Aphodien noir luisant d’aspect globuleux. Critères diagnostics (de l’avant vers l’arrière) : a) le clypéus est échancré, bidenté et fortement déclive en avant depuis une carène transverse, b) le pronotum est rebordé le long de sa base postérieure et présente une ponctuation double, c) les élytres sont luisants avec des stries profondes dont les points entament les interstries, d) la couronne de soies située à l’apex des métatibias est composée de soies courtes et égales, e) le premier article du métatarse postérieur est de peu plus court que l’éperon apical supérieur du tibia.

Des confusions sont possibles, en particulier avec les espèces congénériques. Il faut se souvenir que les espèces du genre Ammoecius se distinguent des autres aphodiens par la forte déclivité de la partie antérieure de leur tête qui apparaît bombée vue de profil. Une carène transverse marque le début de cette déclivité. Espèces morphologiquement proches : Ammoecius brevis Erichson, 1848 et Ammoecius frigidus Brisout de Barneville, 1866 ne présentent pas de dents aiguës sur le bord antérieur du clypéus. Le pronotum de ces deux espèces est en outre, dans sa partie antérieure, beaucoup plus convexe. Les espèces du genre Parammoecius n’ont pas de carène transverse au début de la déclivité antérieure du clypéus. Les espèces des genres Agoliinus et Agrilinus n’ont pas la tête déclive en avant et le premier article du métatarse postérieur est au moins aussi long que l’éperon apical supérieur du tibia.

Les adultes sont observables toute l’année, mais moins actifs en hiver.

Espèce coprophage qui peut être observée en abondance dans le sol sous les excréments ou les amoncellements de fumier que l’on rencontre là où le bétail stationne.

L’espèce est localisée à la partie occidentale du pourtour méditerranéen.L’espèce, absente de Corse, a surtout été observée dans le quart sud-est de la France, essentiellement à basse altitude (rare au-dessus de 1500 m). Elle préfère les excréments desséchés.