Petit aphodien allongé dont la tête et le pronotum sombres contrastent avec les élytres brun-orangé présentant des taches noires symétriques parfois peu distinctes. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) la tête, éclaircie sur les côtés, a une ponctuation forte b) le pronotum est éclairci aux angles antérieurs et rebordé le long de sa base postérieure, il présente quelques gros points sur les côtés, c) les élytres ont des stries fines et des interstries plans, d) disposition des taches élytrales : le 1e interstrie est entièrement noir ; le sommet du 5e interstrie est assombri ; une tache noire commune aux deux élytres (des interstries 1 à 5, de chaque côté), formant un V, est visible dans leur 1e moitié ; les interstries 7 à 9, dans la moitié antérieure, présentent une longue tache noire ; dans la partie postérieure : une tache transversale recouvre au moins les interstries 3 à 5 (sur le 5e elle descend plus loin vers l'apex), e) la couronne de soies située à l'apex des métatibias est composée de soies inégales, f) le premier article du métatarse postérieur est plus court que l'éperon apical supérieur du tibia.
Détermination
Des confusions sont possibles. Espèces morphologiquement proches : Chilothorax conspurcatus (Linnaeus, 1758), C. distinctus (O.F. Müller, 1776), C. melanostictus (W. Schmidt, 1840), C. paykulli (Bedel, 1907) et C. pictus (Sturm, 1805) ont la 1e interstrie noire seulement sur la marge intérieure. Chilothorax lineolatus (Illiger, 1803) a les joues bien arrondies et les stries élytrales en grande partie noircies. Volinus sticticus (Panzer, 1798) a la tête ponctuée finement. Les espèces du genre Nimbus ont sur la partie antérieure de la tête de gros pores pilifères. Les espèces des genres Melinopterus et Nobiellus ont les élytres avec une unique large tache discale.
Période d'observation
Les adultes sont observables principalement en fin d'hiver et premier printemps.
Biologie-éthologie
Espèce coprophage.
Biogéographie et écologie
L'espèce est présente dans la Péninsule Ibérique et en France. L'espèce, qui est sensible à un excès d'humidité du sol, peut être trouvée en nombre dans le sol à l'aplomb des déjections (par exemple sous les latrines de lapins). On la rencontre aussi bien en forêt qu'en milieu ouvert.
Pierre JAY ROBERT(UFR3/Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive),2021
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).