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Auteur : J. Touroult |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Julien Touroult
UMS PatriNat (OFB - CNRS - MNHN)
CP41, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Légende : Mâle de grande taille. Drôme.
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : J. Touroult |
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Légende : Grand mâle, des Pyrénées Atlantiques
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Auteur : J. Touroult |
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Julien Touroult
UMS PatriNat (OFB - CNRS - MNHN)
CP41, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Légende : Drôme. Grand mâle.
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Auteur : J. Touroult |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Julien Touroult
PatriNat (OFB - MNHN)
CP41, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Légende : Mâle. Tarn
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Taille :
20-90 mm
Diagnose :
Mâles et femelles très différents : la tête du mâle est élargie, plus large encore que le premier segment thoracique, et ses mandibules ont l'aspect des « bois de cerf », ce qui lui vaut son nom vernaculaire de « cerf-volant ». Ces mandibules démesurées lui servent à maintenir la femelle pendant l'accouplement, elles ne sont pas fonctionnelles pour l'alimentation. La femelle n'a que de toutes petites mandibules, et sa tête est de moitié moins large que le premier segment thoracique. Par réciproque avec son mâle, elle porte le nom de « biche ». Antenne a premier article aussi long que tous les autres réunis, terminées par une massue de trois à six articles en « peigne ».
Facilité d'identification :
Simple en dehors du département du Var.
Confusions possibles :
Les petites femelles un peu sombres peuvent être confondues avec le genre voisin Dorcus ( Petite biche ). On les distinguera formellement avec les tibias postérieurs : celui de la femelle de lucane présente trois épines, contre une seule pour celle du Dorcus. L. cervus (Linnaeus, 1758) peut facilement être confondue avec L. tetraodon Thunberg, 1806 et Pseudolucanus barbarossa (Fabricius, 1801), récemment découverte en France. La distinction entre ces espèces, plus encore pour les femelles, est délicate (place de l'incisive de la mandibule notamment).
Périodes d'observation :
Larve toute l'année, l'adulte en Juin et juillet, parfois en août.
Biologie/Éthologie :
Espèce liée aux vieux arbres, naturellement forestière, qui s'est établie dans les bocages et dans les parcs urbains. La femelle reste postée dans les arbres avant d'être fécondée, provoquant de grands attroupements de mâles qui iront jusqu'à se battre entre eux. Beaucoup meurent d'épuisement ou sortent mutilés de cette quête. L'espèce vole au crépuscule. Les mâles sont peu discrets, très lents à la marche comme au vol (handicap provoqué par les mandibules), ils sont des proies nombreuses, faciles et copieuses pour de nombreux prédateurs. On trouve alors de nombreux restes d'individus sur les chemins forestiers. Une fois fécondée, la femelle recherche une souche propice dans laquelle elle s'enfonce et pond. La larve vit sous les vieilles souches en décomposition, majoritairement d'arbres à feuilles caduques (rarement les résineux en moyenne montagne). La vie larvaire dure de 2 à 5 ans. La phase nymphale est quant à elle très courte, elle n'excède pas un mois. Les larves sont sujettes au cannibalisme, elles communiquent entre elles grâce à un organe de stridulation disposé sur les pattes.
Biogéographie :
Autochtone en France, cette espèce à large répartition a subi de nombreuses divisions en nouvelles espèces, hors de nos frontières. Sa répartition actuelle ne dépasserait pas la Turquie vers l'est. Elle est assez commune dans les forêts françaises, particulièrement dans les chênaies de plaine et souvent présente dans les anciens parcs urbains. Cette espèce fait l'objet de deux projets de sciences participatives : « 2012 : 50 000 observations pour la Forêt » mené en partenariat avec Noé Conservation, Natureparif et Vigie Nature (www.biodiversite-foret.fr) et « En quête d'insectes ! je crois que j'ai vu un Lucane Cerf-volant » mené par l'OPIE (www.insectes.org/enquete/lucane.html).
D'après : Baraud, J. 1992. Faune de France : France et régions limitrophes. 78, Coléoptères Scarabaeoidea d'Europe . Fédération française des sociétés de sciences naturelles. Paris - Société linnéenne de Lyon. Lyon. 856 pp.
Arnaud Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2016
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).