Aphodien aux élytres bruns, luisants et glabres. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) la tête est brune avec les joues arrondies, b) le pronotum a la base postérieure non rebordée, c) les tibias antérieurs ont sur leur face inférieure une carène non crénelée, d) les élytres ont des stries fortes et des interstries plans, e) la couronne de soies située à l'apex des métatibias est composée de soies inégales, f) le premier article du métatarse postérieur est aussi long que l'éperon apical supérieur du tibia et aussi long que les deux articles suivants réunis.
Détermination
Des confusions sont possibles. Des caractères morphologiques propres aux mâles et l'examen des paramères permettent de distinguer les espèces congénériques. Espèces morphologiquement proches : Neagolius amblyodon (K. Daniel, 1900) et N. montanus (Erichson, 1848) ont la carène de la face inférieure des tibias antérieurs crénelée. Neagolius montivagus (Erichson, 1848) a le premier article du métatarse postérieur aussi long que les trois articles suivants réunis. Neagolius liguricus (J. Daniel, 1902) a le premier article du métatarse postérieur plus court que les deux articles suivants réunis. Agolius abdominalis a la carène de la face inférieure des tibias antérieurs avec une dent médiane. Plagiogonus arenarius (Olivier, 1789) a les élytres dont les interstries 7 et 9 sont réunis en arrière. Les espèces des genres Agoliinus, Agrilinus, Ammoecius, Esymus, Parammoecius, Phalacronotus ont la base postérieure du pronotum rebordée.
Période d'observation
Les adultes sont observables principalement en début d'été.
Biologie-éthologie
Espèce non strictement coprophage.
Biogéographie et écologie
La sous-espèce Neagolius schlumbergeri schlumbergeri (Seidlitz, 1888) présente dans l'Ariège et les Hautes-Pyrénées. La sous-espèce Neagolius schlumbergeri temperei (Hoffmann, 1938) décrite du Pic d'Orhy se distingue de la forme type par le premier article du métatarse postérieur qui est plus court que l'éperon apical supérieur du tibia.
Pierre JAY ROBERT(UFR3/Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive),2021
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).