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Fact sheet

Taille :

4 - 5,7 mm

Diagnose :

L'habitus est caractéristique : corps cylindrique, pronotum et élytres hérissés de granulations et de soies courbes et couchées.

Détermination :

délicate.

Espèces proches :

Stephanopachys substriatus se distingue facilement de S. linearis par la couronne de dents très saillantes à l'avant du pronotum, et surtout par les motifs bien différents des élytres (brillants et glabres chez S. linearis).

Période d'observation :

Les adultes émergent en juin et sont actifs jusqu'en novembre.

Biologie-éthologie :

Les larves sont xylophages, elles consomment l'écorce voire l'aubier mort ou dépérissant. L'espèce exploite uniquement des résineux. En Europe, on l'observe sur pin sylvestre, pin cembro, Epicéa et surtout Mélèze. L'insecte adulte se tient dans ses galeries et ne se montre guère à l'air libre sur le tronc. Certaines chaudes journées d'avant orage offrent des conditions particulières déclenchant des activités de vol (probablement de dispersion) au-dessus des grumes et autres bois morts sur pied.
La durée du cycle est d'un an, voire deux.

Biogéographie et écologie :

Espèce boréo-alpine à aire de dispersion plus étendue que les autres Stephanopachys de la faune française. Outre la Scandinavie et la Russie du Nord, son aire s'étend sur la Grande Bretagne, l'Allemagne, la Pologne, le massif Alpin et celui des Carpates et des Alpes de Transylvanie. Se trouve également en Sibérie, Mongolie, l'extrême Est russe et en Amérique du Nord (Alaska et Canada). Elle semble être caractéristique des vieilles futaies de conifères, en particulier les mélézins.

D'après:
Brustel H., Gouix N., Bouyon H. & Rogé J. 2013. Les Stephanopachys de la faune ouest-paléarctique (Coleoptera Bostrichidae) : distribution et reconnaissance des trois espèces françaises au service de l'application de la directive Habitats, Faune, Flore.L'Entomologiste, 69(1) : 41-50.

L. Valladares(EIPurpan (UMR INRA / INPT 1201 Dynafor), 2017

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