Taille : 9,5-14 mm (Mesures prises du sommet du vertex à l'apex du tergite 2). Diagnose : Comme chez tous les Vespidae, les yeux sont échancrés sur la marge interne, les ailes sont pliées longitudinalement au repos et il y a un rétrécissement (pétiole) entre le thorax et le gastre. Comme chez tous les Paragymnomerus, le taxon combine les caractères suivants : palpe labial à 4 articles, profondeur de l'échancrure clypéale de la femelle peu prononcée, extrémité latérale de la carène dorsale du pronotum dentiforme, carène latérale du propodeum peu développée et peu saillante, thorax et genae avec des soies longues et distinctes, tegula avec un lobe postérieur arrondi, scutum avec une ponctuation dense (les points n'étant pas séparés par des intervalles lisses et luisants), griffes des pattes bifides, apex antennaire du mâle enroulé en spirale. L'espèce se caractérise par la présence d'une macroponctuation sur le tergite 2, ainsi que par la présence d'un groupe de soies denses alignées transversalement en forme de brosse sur les sternites 3-5 du mâle. Détermination : Simple. Espèces proches : Ne peut être confondu avec aucun autre élément de la faune de France. Période d'observation : De fin avril à mi-septembre. Biologie-éthologie : Espèce fouisseuse, entrée du nid surmontée d'une cheminée. Observé chassant Pamphilius inanitus (Villers) (Hymenoptera : Pamphillidae). Biogéographie et écologie : Taxon nord-méditerranéen. D'après : Dusmet, L., 1903. Véspidos, Euménidos y Masáridos de España. Memorias de la sociedad Española de Historia natural, 2 (3) : 119-225. Blüthgen, P., 1961. Die Faltenwespen mitteleuropas (Hymenoptera, Diploptera). Abhandlungen der deutschen akademie der Wissenschaften zu Berlin, Klasse für Chemie, Geologie und Biologie. 1961 (2) : 1-252. Gereys, B., 2016. Vespidae solitaires de France métropolitaine (Hymenoptera : Eumeninae, Masarinae). Faune de France 98. Fédération française des Sociétés de Sciences naturelles, Montpellier, 330 p. Gereys, B., 2023. Contribution à la connaissance de la distribution des Vespidae solitaires de France métropolitaine (Hymenoptera : Eumeninae, Masarinae). IV. Genres Leptochilus Saussure, 1853 – Microdynerus Thomson, 1874 – Odynerus Latreille, 1802 – Onychopterocheilus Blüthgen, 1955 – Paragymnomerus Blüthgen, 1938 – Pareumenes Saussure, 1855 – Parodontodynerus Blüthgen, 1938 – Pseudepipona Saussure, 1856 – Pterocheilus Klug, 1805 – Rhynchium Spinola, 1806 (Eumeninae). Bulletinmensuel de la Société linnéenne de Lyon, 92 (7-8) : 181-193.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).