Les Enochrus sont des Hydrophilidae aquatiques assez homogènes dans leur apparence générale. E. melanocephalus a une forme ovale et convexe avec un contour continu entre pronotum et élytres, le pronotum sensiblement élargi vers l'arrière, les élytres ponctués, le plus souvent irrégulièrement, sans rangées de gros points et avec une strie suturale abrégée vers l'avant. L'espèce se distingue par ses palpes maxillaires avec le dernier article aussi long que l'avant-dernier. Elle se reconnait aussi à sa tête, noire en grande partie, contrastant avec le pronotum brun jaune.
Détermination :
Assez facile sur photo d'ensemble.
Espèces proches :
La confusion avec d'autres espèces du genre est peu probable.
Période d'observation :
Adulte rencontré toute l'année.
Biologie-éthologie :
Se développe dans les eaux stagnantes peu profondes, plutôt non acides et à fond argileux, en milieu riche en végétation.
Biogéographie et écologie :
Espèce assez fréquente, mentionnée dans toute la région paléarctique jusqu'en Sibérie orientale ; présente en Algérie.
Queney P. et Prévost P. 2021. Clé d'identification des Coléoptères aquatiques de France métropolitaine Myxophaga, Polyphaga Hydrophiloidea (adultes). Tome 1.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).