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Diagnose :
Le genre Porcellio comprend essentiellement des espèces de grande taille (> 10 mm) à téguments crustacés, dont le flagelle des antennes est composé de deux articles distincts. Deux paires de pseudotrachées sont bien visibles sur les premiers pléonites. Les lobes du céphalon sont généralement développés, avec un développement allométrique (plus grands chez les individus de grande taille).
Porcellio monticola est une espèce de grande taille (jusqu'à 18 mm pour certaines femelles) au corps aplati plutôt lisse. Les lobes sont faiblement développés, le médian présente généralement une forme arrondie. Les exopodites des uropodes sont généralement larges et courts et portés par un basis à partie postérieure tronquée en biais, le telson terminé par une pointe peu développée. Le bord postérieur du premier péréionite est sinué. La coloration est variable mais comprend le plus souvent le céphalon est teinté de foncé, contrastant avec le reste du corps. Des taches jaunes ou claires sont fréquemment présentes sur le corps, les mâles n'étant jamais gris uniformes. Les pointes postérieures des derniers segments sont fréquemment ornées d'une tache orangée.
Détermination :
La détermination est possible à vue ou sur photo.
Espèces proches :
Pouvant être confondu avec plusieurs autres espèces de Porcellio, c'est essentiellement avec Porcellio montanus que la confusion est la plus facile. Cette espèce à distribution plus restreinte (bordure est, massif central et régions montagneuses) présente des lobes généralement plus développés chez les individus adultes mais la coloration est similaire.
Période d'observation :
Visible toute l'année.
Biogéographie et écologie :
Espèce largement répandue en Europe occidentale, depuis l'Espagne jusqu'à l'Allemagne. En France il occupe essentiellement le sud-ouest et l'est de la France. Une forme à longs uropodes (P. monticola meridionalis) est signalée de plusieurs régions proches de la méditerranée.
Porcellio monticola est une espèce à affinités forestières et corticoles, on le rencontre fréquemment sous les écorces. Il semble également bien présent le long des fleuves et sur les falaises calcaires et les entrées de grottes, où il se réfugie dans les fissures pendant la journée.
NOEL Franck(), 2021