Espèce

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Fiche descriptive

Diagnose :

Le genre Trachelipus est proche du genre Porcellio et comprend des espèces au corps plus ou moins aplati, incapables de volvation, aux lobes du céphalon généralement bien développés et pourvus de 2 articles au flagelle des antennes. La principale différence repose sur les pléopodes, dont les 5 paires sont pourvues de pseudotrachées (restreintes aux 2 paires supérieures chez les Porcellionidae). 

T. rathkii est une espèce de taille moyenne (12-15 mm), ressemblant morphologiquement à Porcellio scaber. Les lobes du céphalon sont développés (le médian vaguement triangulaire, moins pointu que chez P. scaber).  Le corps est pourvu d'une bande latérale claire, les pointes postérieures des tergites sont fréquemment colorées d'orangé. Comme pour P. scaber, les femelles sont de coloration plus marbrée et à teintes plus brunes que les mâles. Les téguments sont granuleux, hormis sur la marge postérieure qui est lisse (chez P. scaber, une rangée de granulations occupe la marge postérieure de chaque segment).

Détermination :

La détermination est possible à vue et sur photo, notamment grâce à une vue de dessous afin de compter les pseudotrachées (Attention aux Cylisticus possédant également 5 paires de pseudotrachées mais ce genre est capable de volvation)

Espèces proches :

Autres Trachelipus notamment T. ratzeburgii (plus gros, coloration différente), Porcellio scaber.

Période d'observation : 

Espèce observable toute l'année

Biogéographie et écologie :

Originaire d'Europe orientale, le genre Trachelipus comprend plusieurs espèces expansives, dont T. rathkii, qui colonise une grande partie de l'Europe occidentale (à l'exception de la péninsule ibérique). L'espèce est notamment fréquente dans les Pays Baltes et jusqu'en Russie. Elle est introduite en Amérique. L'espèce est fréquente dans les vallées alluviales et les marais, elle supporte bien la submersion.

NOEL Franck(), 2021

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