Le genre Trachelipus est proche du genre Porcellio et comprend des espèces au corps plus ou moins aplati, incapables de volvation, aux lobes du céphalon généralement bien développés et pourvus de 2 articles au flagelle des antennes. La principale différence repose sur les pléopodes, dont les 5 paires sont pourvues de pseudotrachées (restreintes aux 2 paires supérieures chez les Porcellionidae).
T. rathkii est une espèce de taille moyenne (12-15 mm), ressemblant morphologiquement à Porcellio scaber. Les lobes du céphalon sont développés (le médian vaguement triangulaire, moins pointu que chez P. scaber). Le corps est pourvu d'une bande latérale claire, les pointes postérieures des tergites sont fréquemment colorées d'orangé. Comme pour P. scaber, les femelles sont de coloration plus marbrée et à teintes plus brunes que les mâles. Les téguments sont granuleux, hormis sur la marge postérieure qui est lisse (chez P. scaber, une rangée de granulations occupe la marge postérieure de chaque segment).
Détermination :
La détermination est possible à vue et sur photo, notamment grâce à une vue de dessous afin de compter les pseudotrachées (Attention aux Cylisticus possédant également 5 paires de pseudotrachées mais ce genre est capable de volvation)
Espèces proches :
Autres Trachelipus notamment T. ratzeburgii (plus gros, coloration différente), Porcellio scaber.
Période d'observation :
Espèce observable toute l'année
Biogéographie et écologie :
Originaire d'Europe orientale, le genre Trachelipus comprend plusieurs espèces expansives, dont T. rathkii, qui colonise une grande partie de l'Europe occidentale (à l'exception de la péninsule ibérique). L'espèce est notamment fréquente dans les Pays Baltes et jusqu'en Russie. Elle est introduite en Amérique. L'espèce est fréquente dans les vallées alluviales et les marais, elle supporte bien la submersion.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
NOËL Franck
Validée par NOËL Franck
le
19/03/2021
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).