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Auteur : H. Bouyon |
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Taille : 3,5 – 4,6 mm
Diagnose :
Petite punaise de couleur noir brillant, dont le corps est large, ovale et bombé comme une coccinelle. Sa forme est caractéristique avec un corps aussi large que long (famille des Plataspidae). Le scutellum est très développé et recouvre entièrement les ailes et l’abdomen. Les ailes sont glissées sous le scutellum comme à l’intérieur d’un étui. Le scutellum forme un seul bloc et n’est pas divisé en deux comme chez les coléoptères qui ont des élytres séparés au centre et non recouverts par le scutellum.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Pas de risque de confusion avec sa taille, sa couleur noir brillant et sa forme globulaire caractéristiques, si ce n’est avec de petits coléoptères de la famille des Chrysomelidae auxquels l’espèce ressemble superficiellement.
Période d’observation : Mai à septembre avec un pic important en juin.
Biologie-éthologie :
Elle se nourrit exclusivement sur des plantes légumineuses herbacées, dont les coronilles, lathyrus, luzernes, mélilot, psoralea, sainfoins, vesces, ou arbustives, dont les bugranes, genêts, spartiers, en suçant directement leurs graines encore tendres, ou à travers leurs gousses.
Biogéographie et écologie :
Espèce à vaste distribution paléarctique, présente jusqu'à 56° de latitude nord en Scandinavie, mais absente de Grande-Bretagne. Elle est répandue vers l'est jusqu'en Sibérie, Chine, Corée et Japon. On la rencontre en plaine et jusqu'à 1 700 m d'altitude, en général dans les lieux humides ou mésophiles : pâturages, prairies, pelouses, coteaux calcaires, jachères, landes, friches, lit de ruisseau, canaux d'irrigation, arrières dunes et cultures de légumineuses. Cette espèce est commune sur ces plantes nourricières et dans ces biotopes.
Roland Lupoli (),2019
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).