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Fiche descriptive

Taille : 9 – 11 mm

Diagnose :
Punaise allongée et globuleuse, bombée en vue de profil, au scutellum large recouvrant les ailes et l'abdomen en atteignant son extrémité. Son corps est globalement noir avec de nombreux petits points blancs contrastés caractéristiques, régulièrement dispersés. Ses articles antennaires II sont 3 fois plus longs que les articles antennaires III.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Psacasta granulata lui ressemble mais c'est une punaise plutôt brune et les petits points blancs sont donc moins contrastés. Cette espèce est plus petite et ses articles antennaires II sont 2 fois plus longs que ses articles III.

Période d'observation :
De mi-mai à aout, avec un pic en juin.

Biologie-éthologie :
Cette espèce vit exclusivement sur les Boraginacées, surtout sur les vipérines mais aussi sur la bourrache officinale et plus au nord sur la cynoglosse officinale. Le motif bicolore de son corps, noir avec des petits points blancs lui sert de camouflage, car il est semblable à celui des tiges et feuilles mortes à la base des plants de vipérines. A tel point que quand elle se laisse tomber au sein du collet d'une vipérine, il est quasi impossible de la retrouver d'autant que ces feuilles mortes sont piquantes !

Biogéographie et écologie :
Espèce européenne absente d'Afrique du Nord mais qui se rencontre au Proche-Orient et jusqu'en Azerbaïdjan. Absente en Belgique et Grande-Bretagne, on la trouve en Allemagne, en Pologne et en Crimée, et elle ne semble donc pas dépasser 50° de latitude nord. C'est une espèce commune en zone méditerranéenne, devenant beaucoup plus rare en remontant plus au nord. On la trouve dans les garrigues, les friches sèches, les bords rocailleux des chemins, coteaux secs, décharges, anciennes vignes.

Roland Lupoli (), 2020

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