Diagnose : Punaise allongée et globuleuse, bombée en vue de profil, au scutellum large recouvrant les ailes et l'abdomen en atteignant son extrémité. Son corps est globalement brun, jaunâtre, ocre ou gris avec quelques callosités ou petits points blancs peu contrastés et dispersés. Ses articles antennaires II sont 2 fois plus longs que ses articles III.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches : Psacasta exanthematica lui ressemble mais c'est une punaise plutôt noire avec des petits points blancs contrastés. Cette espèce est plus grande et ses articles antennaires II sont 3 fois plus longs que ses articles III.
Période d'observation : De mi-mai à aout, avec un pic en juin. Biologie-éthologie : Cette espèce vit exclusivement sur les Boraginacées, surtout sur les vipérines mais aussi sur la cynoglosse de Crète. Comme Psacasta exanthematica, la couleur de son corps marron délavé avec des petits points blancs lui sert de camouflage, car elle est semblable à celle des tiges et feuilles mortes à la base des plants de vipérines. A tel point que quand elle se laisse tomber à la première alerte au sein du collet d'une vipérine, il est quasi impossible de la retrouver d'autant que ces feuilles mortes sont piquantes !
Biogéographie et écologie : C'est une espèce rare, présente sur le pourtour méditerranéen et mentionnée aussi au Turkménistan, mais pas en Grèce. Elle peut remonter plus au nord mais devient beaucoup plus rare. Elle habite les garrigues, les friches sèches, les bords rocailleux des chemins et les coteaux secs. Elle peut vivre en présence de Psacasta exanthematica, parfois même partager en même temps la même plante.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
DUSOULIER François
Validée par DUSOULIER François
le
15/12/2019
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).