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Auteur : Cochard Pierre-Olivier |
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Auteur : S. Damoiseau |
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Sébastien Damoiseau
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Taille : 5,7 – 7,8 mm
Diagnose :
Punaise jaunâtre allongée avec les bords de la tête et du pronotum aplatis en lamelles, et non rebordés. Corps aplati dorso‐ventralement. Bords latéraux du pronotum convexes. Yeux nettement extériorisés sur un pédoncule oblique, dirigé vers l'avant. Bord de la tête présentant une échancrure profonde devant les yeux.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
C'est une espèce facile à reconnaître au sein du genre Sciocoris avec ses yeux nettement pédonculés, les bords latéraux de sa tête distinctement sinués en avant des yeux, et sa coloration générale (dorsale et ventrale) claire.
Période d'observation :
Mai à octobre, avec un pic important en juin.
Biologie-éthologie :
Se nourrit uniquement sur les fleurs bleues et violettes et les fruits des scabieuses. Elle adopte une attitude typique avec l'abdomen relevé en arrière lorsqu'elle ponctionne les graines. Comme les autres Sciocoris, on peut aussi la trouver au sol, sous les rosettes au pied des plantes.
Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne qui atteint la Chine et la Mongolie à l'est en passant par le Moyen-Orient. Elle est absente de Grande-Bretagne et de Suède, mais atteint quand même le Danemark et l'Estonie en s'approchant de 60° de latitude nord. Elle vit dans les lieux chauds, secs et ensoleillés : prairies sèches, friches, bords des chemins, garrigues, pelouses rases et coteaux bien exposés. Elle se rencontre également dans les lieux sablonneux, littoraux ou intérieurs, jusqu'à 1 850 m d'altitude. Les observations proviennent surtout de la zone méditerranéenne où elle est très commune. Les densités y sont parfois importantes, avec plusieurs spécimens au mètre carré, et parfois plusieurs punaises sur chaque fleur ou fruit.
Roland Lupoli (),2020
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).