cd_nom
Taille : 4,3 – 6 mm
Diagnose :
Petite punaise brunâtre allongée avec les bords de la tête et du pronotum aplatis en lamelles, et non rebordés. Corps aplati dorso‐ventralement. Tête large et courte, 1,4 à 1,6 fois plus large que longue, à bords latéraux convergents en avant des yeux qui ne sont pas pédonculés. Ses membranes alaires portent des taches noires de forme arrondie. Sa face dorsale est densément ponctuée de points noirs ou bruns sauf dans les angles antérieurs du pronotum où ils sont plus clairs.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
On distingue cette espèce des autres Sciocoris car elle a ses angles antérieurs du pronotum nettement éclaircis et contrastés par rapport au reste du corps, et des petites taches noires couvrant la membrane. Elle est proche de Sciocoris sideritidis qui a la tête nettement plus allongée et étroite seulement 1 à 1,4 fois plus large que longue et dont les bords sont quasi-parallèles devant les yeux.
Période d'observation :
Mars à octobre, avec un pic important en juin.
Biologie-éthologie :
Espèce relativement polyphage qui vit sur différents genres de plantes vivaces comme le romarin, les thyms, les phlomis, également sur le phagnalon, les immortelles, les seneçons, et sur les oyats et différentes graminées.
Biogéographie et écologie :
Espèce méditerranéo-atlantique, présente à l'est jusqu'en Iran et Azerbaïdjan. Elle est le plus souvent rencontrée proche des côtes. Assez peu exigeante écologiquement, elle colonise des milieux chauds et secs : garrigues, maquis, friches, bords des chemins, dunes et arrière dunes, pinèdes, fourrés, pelouses fleuries riches en graminées et buissons vivaces. Elle est commune dans la zone méditerranéenne, plus rare en dehors.
Roland Lupoli (), 2020