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Auteur : Cochard Pierre-Olivier |
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
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Taille : 5,4 – 6,6 mm
Diagnose :
Petite punaise dont le dessus du corps est uniformément bleu‐vert foncé métallisé (certains individus ont une bande longitudinale rouge ou orange au milieu du pronotum). Dessous de l'abdomen avec 2 bandes longitudinales rouges (sternites III à VI). C'est une espèce endémique des Pyrénées et des Monts cantabriques.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Elle ressemble à Zicrona caerulea, un Asopinae qui a une coloration plus verte et un rostre large, et aux Cydnidae du genre Canthophorus dont le corps est rebordé de blanc et qui ont des épines sur les pattes. Elle se distingue facilement des autres espèces d'Eurydema par sa coloration uniforme bleu-vert foncé métallisé caractéristique et des autres espèces avec ses 2 bandes rouges ventrales abdominales.
Période d'observation :
Mai à août.
Biologie-éthologie :
Elle a été observée sur la cardamine à larges feuilles, le sisymbre d'Autriche et des cochléaires.
Biogéographie et écologie :
Espèce endémique des Pyrénées espagnoles et françaises, et des monts Cantabriques en Espagne. Elle est répandue le long de la chaîne des Pyrénées sans s'approcher des côtes méditerranéennes et atlantiques. Elle se rencontre le plus souvent dans les milieux rocailleux acides de 1 500 à 2 600 m d'altitude, prairies et pelouses rases proches de lieux humides (lacs, sources ou ruisseaux des vallées) et jusqu'au pied des neiges fondantes l'été. Elle se trouve aussi à plus basse altitude dans les forêts acides, au bord des ruisseaux et des chemins, sur ses plantes-hôtes, à partir de 900 m d'altitude. Espèce relativement commune dans son aire de répartition et ses biotopes, vivant en colonies parfois importantes sur ses plantes-hôtes dont elle pique les tiges et les graines.
Roland Lupoli (),2020
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).