cd_nom
Auteur : F. Chevaillot |
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Fred CHEVAILLOT
Moulin de Castor
La Maynobe
12550 COUPIAC
06 51 19 18 32
09 88 28 31 26
www.insecte.org
email : fred.chevaillot@wanadoo.fr
Toute réutilisation de la présente photographie doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’auteur.
Lien vers le code de la propriété intellectuelle (Legifrance)
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Auteur : Cochard Pierre-Olivier |
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Auteur : R. Baghi |
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Auteur : Cochard Pierre-Olivier |
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Taille : 10,5 – 13,5 mm
Diagnose :
Punaise allongée de couleur homogène marron, au scutellum triangulaire. Angles huméraux du pronotum très pointus et saillants dépassant les bords du corps. Elle possède un rostre épais capable de se diriger vers l'avant de la tête car c'est une espèce prédatrice d'insectes. Cela se traduit par une tête relativement plus large et des joues (jugas) larges dépassant le nez (clypéus) vers l'avant. Antennes de couleur uniformément rougeâtre. Bords latéraux antérieurs du pronotum denticulés. Pattes de la même couleur que le corps, et fémurs avant munis d'une dent sur leur face inférieure.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Elle peut être confondue avec Picromerus nigridens, mais s'en distingue par ses antennes entièrement rougeâtres sans anneaux noirs.
Période d'observation :
Juin à octobre, avec un pic important en août-septembre.
Biologie-éthologie :
Souvent sur les branches de petits arbustes ligneux, saules, églantines ou ronces, c'est un prédateur vorace de larves d'insectes à déplacement lent et cuticule molle. Plus de 250 espèces de proies ont été recensées. Elle peut s'attaquer à des chenilles plus grandes que sa taille, ou consommer une même proie à plusieurs, jusqu'à en distendre son abdomen.
Biogéographie et écologie :
Espèce à distribution eurosibérienne, elle atteint 67° de latitude nord en Suède. Elle est présente en Grande-Bretagne et vers l'est jusqu'en Sibérie et en Chine. Elle a été introduite en Amérique du Nord. Commune jusqu'à 1 650 m d'altitude dans les lieux humides et ombragés, les bois marécageux, et parfois les zones plus sèches dans le nord. Plus rare ou absente en région méditerranéenne.
Roland Lupoli (),2020
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).